Liu Xinwu
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Cet article est une ébauche concernant un écrivain chinois.
| Naissance | |
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| Nom dans la langue maternelle |
刘心武 (Liú Xīnwǔ) |
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Depuis |
| Mouvement |
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Sequel of Dream of the Red Chamber (d) |
Liu Xinwu (chinois : 刘心武 ; pinyin : ) est un écrivain chinois né à Chengdu, chef-lieu de la province du Sichuan le ; après avoir passé ses premières années à Chongqing, il a vécu à Pékin qu'il n'a depuis jamais quitté et qu'il prend pour cadre de la plupart de ses récits.
Avec la première de ses œuvres qui le rend célèbre en 1977, Le Professeur principal (班主任, ), il annonce ce que les critiques ont appelé la littérature des cicatrices[1]. Ses œuvres ultérieures font de lui un représentant du néo-réalisme[2], qui s'intéresse aux gens ordinaires et met en scène les laissés-pour-compte d'une société en pleine transformation. Outre de nombreuses nouvelles et des romans, il a écrit des Mémoires, une pièce de théâtre, La Mort de Lao She et des études sur le grand roman classique, Le Rêve dans le pavillon rouge. Son œuvre en langue chinoise a été réunie dans un ouvrage en huit volumes en 1992[3].
Biographie
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Œuvres traduites en français
[modifier | modifier le code]- Le Talisman, trad. de R. Y. L. Yo, Paris, Éditions You Feng, 2000, 125 p. (ISBN 2-84279-067-7)
- L’Arbre et la forêt : destins croisés, [« Shu yu lin tong zai »], trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Bleu de Chine, 2002, 395 p. (ISBN 2-910884-52-X)[4]
- La Cendrillon du canal, [« Hu cheng he bian de Huiguniang »], trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Bleu de Chine, 2003, 85 p. (ISBN 2-910884-62-7)
- Poussière et sueur, [« Chen yu han »], trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Bleu de Chine, 2003, 113 p. (ISBN 2-910884-71-6)[4]
- La Mort de Lao She, [« Lao She zhi si »], trad. de Françoise Naour, Paris, Éditions Bleu de Chine, coll. « Chine en poche », 2004, 59 p. (ISBN 2-910884-72-4)[5]
- Poisson à face humaine, [« Ren mian yu »], trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Bleu de Chine, coll. « Chine en poche », 2004, 59 p. (ISBN 2-910884-83-X)
- La Démone bleue, [« Lan ye cha »], trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Bleu de Chine, 2005, 131 p. (ISBN 2-910884-98-8)
- Dés de poulet façon mégère, [« Po fu ji ding »], trad. de Marie Laureillard, Paris, Éditions Bleu de Chine, 2007, 150 p. (ISBN 978-2-910884-94-9)
- Je suis né un , mémoires, [« Sheng Yu 6 yue 4 ri: Liu Xin wu hui yi lu »] trad. de Roger Darrobers, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Bleu de Chine », 2013 (ISBN 978-2-07-013443-4)[6]
Prix, récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]- 1985 : prix Mao Dun de littérature pour Bell and Drum Tower (Les tours de la cloche et du tambour)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Noël Dutrant, Petit précis à l'usage de l'amateur de littérature chinoise contemporaine, p.24-25, Éditions Philippe Picquier, 2006
- ↑ La nouvelle dans la littérature chinoise contemporaine [1]
- ↑ Darrobers Roger, Xinwu Liu. « Je privilégie la littérature sous forme de document » Entretien avec l'écrivain Liu Xinwu et biographie, In: Perspectives chinoises, n°72, 2002. pp. 70-75, DOI 10.3406/perch.2002.2775, lire en ligne.
- Pierre Haski, « Le quotidien du peuple. Liu Xinwu, lassitude interdite. », sur www.liberation.fr, (consulté le )
- ↑ André Clavel, « Liu Xinwu:De Mao au Pékin moderne », sur L'Express, (consulté le )
- ↑ Brice Pedroletti, « Liu Xinwu : "Personne ne peut m'arracher le droit de me remémorer ma vie" », sur Le Monde, (consulté le )
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