Catapultage d'un Loire 130 | ||
Constructeur | Loire Aviation | |
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Rôle | Hydravion de reconnaissance | |
Statut | Retiré du service | |
Premier vol | ||
Mise en service | ||
Date de retrait | ||
Nombre construits | 125 | |
Équipage | ||
3 | ||
Motorisation | ||
Moteur | Hispano-Suiza 12Ycrs 12 cylindres | |
Nombre | 1 | |
Type | Moteur à pistons | |
Puissance unitaire | 824 ch (641 kW) | |
Dimensions | ||
Envergure | 16 m | |
Longueur | 11,30 m | |
Hauteur | 3,85 m | |
Surface alaire | 38,20 m2 | |
Masses | ||
À vide | 2 050 kg | |
Avec armement | 3 500 kg | |
Performances | ||
Vitesse maximale | 245 km/h | |
Plafond | 6 000 m | |
Rayon d'action | 1 100 km | |
Armement | ||
Interne | 2 mitrailleuses Darne mle 1933 de calibre 7,5 mm 1929C | |
Externe | 2 grenades anti-sous-marine de 75 kg ou 2 bombes | |
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Le Loire 130 est un hydravion de fabrication française qui a servi pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Loire 130 vient d'une demande en 1933 de la marine française pour un hydravion de reconnaissance qui pourrait également servir à bord des cuirassés et des croiseurs français. Choisi en 1936 contre cinq concurrents, les performances du Loire 130 ont été considérées comme bonnes et des commandes de production pour 150 machines ont été placées. La production a commencé en à l'usine de la SNCAO de Saint-Nazaire et il a remplacé à partir de sa mise en service en 1938 la plupart des hydravions embarqués déjà en service. Elle se termina en 1941 avec 124 exemplaires dont un prototype, 111 pour la Marine et 12 pour l'Armée de l'Air française qui les utilisa dans les colonies notamment en Indochine française[1].
Il s'agit d'un hydravion triplace de reconnaissance catapultable[2]. Ce monoplan à aile haute est de structure métallique. Il peut transporter 7 personnes (équipage compris)
Dans les années 1937-1938, le Loire 130 servait à bord de la plupart des cuirassés et croiseurs de la marine française, aussi bien qu'à bord du Commandant Teste (une escadrille de 6 appareils en 1939). Bien que semblant tout à fait désuet et ayant une exécution très marginale, quelques Loire 130 ont survécu à la Seconde Guerre mondiale et sont restés en service après-guerre, particulièrement dans les colonies françaises, jusqu'en 1949-1950[2].