Un jeune couple de citadins décide de profiter d'un weekend long pour s'adonner à du camping sauvage au bord de la mer. Par d'imperceptibles étapes, le décor paradisiaque de plage isolée où ils s'installent se charge de mystères avant de se transformer en un véritable enfer : la Nature paraît soudain prendre une sourde revanche sur la civilisation ...
Ce film est annoncé au générique en tant que « Dugong production », du nom du mammifère marin tué après avoir été confondu avec un requin (Les Dents de la mer est sorti à peine trois ans avant) et dont le cadavre hante les deux touristes durant une bonne portion du récit.
Alors qu'une notable reconnaissance critique et populaire lui fut accordée dans le reste du monde, le film ne connut aucun succès dans son pays d'origine.
Ce film est rattaché au courant de l'Ozploitation, terme générique forgé à partir de « Australie » (Oz) et exploitation, désignant un courant apparu dans le cinéma australien au début des années 1970 et qui perdura jusqu'à la fin des années 1980.
Le slogan promotionnel de son affiche d'origine était : A Crime against Nature (un crime contre nature), repris sur l'affiche française signée Léo Kouper.