Longessaigne

Longessaigne
Longessaigne
Vue d'ensemble de Longessaigne
au début du XXe siècle.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Lyon
Intercommunalité CC des Monts du Lyonnais
Maire
Mandat
Michel Rampon
2020-2026
Code postal 69770
Code commune 69120
Démographie
Population
municipale
595 hab. (2021 en évolution de −0,5 % par rapport à 2015)
Densité 50 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 33″ nord, 4° 25′ 29″ est
Altitude Min. 539 m
Max. 788 m
Superficie 11,92 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales L'Arbresle
Localisation
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Longessaigne

Longessaigne (Longessagni en francoprovençal du Pays lyonnais) est une commune française située dans le département du Rhône, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Longessaigne est situé dans les monts du Lyonnais, à l’ouest du département du Rhône, aux confins de la Loire. Distant de Lyon de 45 km et de 60 km de Saint-Étienne, Longessaigne est membre du canton de Saint-Laurent-de-Chamousset et de la communauté de communes des monts du Lyonnais. Le village s’élève à une altitude moyenne de 700 m, son point culminant étant Molagy qui est à une altitude de 730 m, son point le plus bas étant la Brigadée et la Mazalière à 600 m. Il s’étend sur une superficie de 1 191 hectares. Le territoire communal est desservi par 40 km de chemins qui parcourent les différents hameaux. Les routes départementales relient Longessaigne à ses villages voisins que sont : Villechenève au nord ; Montrottier à l’est ; Saint-Clément-les-Places et Brullioles au sud et Chambost-Longessaigne à l'ouest. Le village s’étale en amphithéâtre au pied de Molagy, la campagne est vallonnée aux pentes plus ou moins vives avec quelques replats. Le sol est silico-calcaire, arable sur une petite profondeur ; le sous-sol est granitique. L’eau est partout, les sources sont profondes, trois petits ruisseaux serpentent au fond des vallées, recueillant surtout les eaux de ruissellement et sont souvent secs en été.

Communes limitrophes

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Rose des vents Villechenève Rose des vents
Chambost-Longessaigne N Montrottier
O    Longessaigne    E
S
Saint-Clément-les-Places, Saint-Laurent-de-Chamousset Brullioles

Au , Longessaigne est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[3],[4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (58,2 %), prairies (35,1 %), forêts (6,7 %)[5]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le village comporte des biens fonciers bâtis et quelques terrains autour des immeubles :

- l’église et son presbytère devenu le restaurant d’enfants et la bibliothèque ;

- le bâtiment de la mairie abrite les salles municipales et l’agence postale avec ses dépendances ;

- la salle des sociétés qui était l’école communale de filles héberge aujourd’hui un artisan céramiste. La commune n’a plus d’école publique mais tous les enfants du primaire sont scolarisés à l’école privée qui comporte 3 classes ;

- le cimetière à son emplacement actuel fut créé en 1845. En son centre est érigée une grande croix en fer forgé au socle de pierre qui se dressait déjà dans le cimetière de l’église. Il fut agrandi au début du XIXe siècle et un nouveau terrain contiguë vint doubler l’enclos en 1990 ;

- à proximité, le site de Rampot (terrain de pique-nique) a été aménagé autour de la croix datant de 1872 ;

- au sud du village, la commune a acquis un vaste terrain où a été construit un bâtiment dans lequel s’est installée la salle de cinéma ;

- une salle polyvalente fut bâtie en 1984. Elle domine le lotissement « Les Primevères », entourée d’un boulodrome et d’un terrain de sport. Au nord de ce domaine se trouve la résidence Pinfolet où sont groupées les maisons en location de l’OPAC du Rhône ;

- une zone artisanale située à Chancolan où sont implantées les sociétés « Les Trois Chênes » et « IT CONCEPT ».

Construit en 1920, le lavoir communal a disparu. Au milieu de la Place se trouve « le Boidon » : c’était un tilleul mémorable puisque planté à l’époque de Sully. Il a survécu jusqu’en 1970 puis a été remplacé par un autre tilleul. Sa dénomination évoque une histoire qui s’est déroulée vers 1800. À la suite d’une bagarre entre les jeunes de Longessaigne et de Villechenève, ces derniers ont voulu se venger et sont venus de nuit pour fendre l’arbre à la hache. Pour l’empêcher de périr, un apport de terre a été fait au pied de l’arbre et les habitants de Longessaigne l’arrosaient en disant « Bois donc » : c’est ainsi que s’est perpétué l’appellation. Lorsque le tilleul a été remplacé, la terre et le mur de soutien furent reconstruits sur la même circonférence et avec les mêmes matériaux.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 910 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages à 15 km à vol d'oiseau[8], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 941,6 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2014 Michel Rampon   Agriculteur
mars 2014 mai 2020 Bruno Goujet   comptable
mai 2020 En cours Michel Rampon   Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].

En 2021, la commune comptait 595 habitants[Note 1], en évolution de −0,5 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7005456247337919211 0381 0571 023
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0281 0481 0659589739551 018921881
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
830865800731732692705679654
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
561508457444483511578597601
2018 2021 - - - - - - -
594595-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Manifestations culturelles et festivités

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  • Association Jeunesse Activ
  • Atractiv Festival

Cadre de vie

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Environnement

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Lieux et monuments

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Le clocher de l'église.
Le Boidon.
  • L'église, de style roman, a été construite entre 730 et 750.
  • Le Boidon, tilleul et muret sur la place du village. Le nom viendrait des Bédouins (les habitants du village) qui voulant sauver l'arbre lui auraient dit « Bé don » (Bois donc).
  • « Le Tunnel », vestige de la ligne de fer qui devait relier Panissières (Loire) à L'Arbresle (Rhône).
  • La Tour du Canet.

Manifestations culturelles et festivités

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  • Fête de la Saint Patrick (mars) ;
  • Foire de la Sainte-Blandine (mai) ;
  • Festival : Atr'Activ Festival (juillet) ;
  • Brocante/Vide-greniers (premier dimanche de septembre).

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Notes et références

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  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Longessaigne ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  5. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Longessaigne et Les Sauvages », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Les Sauvages », sur la commune des Sauvages - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Liens externes

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