Longueville | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
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Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Provinois | ||||
Maire Mandat |
Philippe Fortin 2020-2026 |
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Code postal | 77650 | ||||
Code commune | 77260 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Longuevillois | ||||
Population municipale |
1 800 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 321 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 31′ 00″ nord, 3° 15′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 66 m Max. 145 m |
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Superficie | 5,60 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Longueville (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Provins | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | longueville.fr | ||||
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Longueville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Le village est situé à 8 km au sud-ouest de Provins et à 48 km à l'est de Melun.
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
Par ailleurs, son territoire est également traversé par le canal des Ormes,[Note 1], aqueduc, conduite forcée de 24,31 km[7] qui conflue avec la Voulzie, l’aqueduc de la Voulzie et le bras de Saint-Loup, aqueduc, conduite forcée de 1,9 km[8].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 11,17 km[9].
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[10].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[11],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[12].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 752 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Voulton à 13 km à vol d'oiseau[15], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Longueville comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2],[23],[Carte 2], l'« ancienne tourbière de la Voulzie » (36,52 ha)[24] et l'« ancienne tourbière du Ru de Meances » (50,85 ha), couvrant 4 communes du département[25].
Au , Longueville est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle appartient à l'unité urbaine de Longueville[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[27],[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[28]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
La commune compte 66 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[31] dont Lourps (château et chapelle).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (43,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,5% ), forêts (35,9% ), zones urbanisées (22,6 %)[32].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[33],[34],[Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[35].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[36]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 788 dont 68,5 % de maisons et 26 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 90,7 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 8,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 55,7 % contre 43,2 % de locataires[37] dont, 27,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 8] et, 1,1 % logés gratuitement.
La commune est desservie par la gare de Longueville, sur la ligne Paris - Provins. L'accès à Provins par voie de chemin de fer nécessite un arrêt à Longueville (changement de direction), ce qui a contribué au développement du village.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Longevile en 1250[38] ; Longuevile en la paroche de Loors en 1266[39] ; Longevile en 1295[40] ; Longeville en 1408[41] ; Longueville, parroisse de Lourps en 1789[42].
Le toponyme est issu de l'oïl, adjectif longue et ville (« village »)[43].
Des vestiges néolithiques et paléolithiques sont visibles au lieu-dit le Marais Tourbeux. En 1944, une cachette de fondeur de l'âge du bronze est découverte.
Longueville apparaît pour la première fois au XIIIe siècle. C'est un hameau qui dépend alors de la paroisse de Lourps.
En 1888, la mairie est transférée à Longueville, nouveau nom de la commune[44].
La seigneurie de Lourps est détenue depuis le XVe siècle par la famille Legoux, par ailleurs détentrice de la seigneurie de Champigny (Yonne)[45]. Durant les guerres civiles dites de religion, Legoux, seigneur de Lourps, assure une grande partie de la défense civile du Provinois[46]. La chapelle de Lourps en conserve la dalle tumulaire. Il est représenté en armure.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [48],[49].
En 2020, la commune de Longueville gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[50].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté de communes du Provinois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[50],[52].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [50],[53],[54].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[56].
En 2021, la commune comptait 1 800 habitants[Note 9], en évolution de −1,1 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Longueville est dans la petite région agricole dénommée le « Montois », une petite région à l'est du département, en limite sud de la Brie[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 10] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations augmenter et passer de 3 en 1988 à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 59 ha en 1988 à 54 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Longueville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[58],[Note 11] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 3 | 5 | 6 |
Travail (UTA) | 4 | 5 | 5 |
Surface agricole utilisée (ha) | 178 | 395 | 323 |
Cultures[60] | |||
Terres labourables (ha) | 177 | 395 | 321 |
Céréales (ha) | s | 268 | s |
dont blé tendre (ha) | s | 159 | 114 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | 69 | s |
Tournesol (ha) | s | s | |
Colza et navette (ha) | s | s | 25 |
Élevage[58] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 12]) | 2 | 0 | 17 |