Longwy-sur-le-Doubs | |
L'église paroissiale au centre du village. | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Jura |
Arrondissement | Dole |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine Jurassienne |
Maire Mandat |
Pierre Thiebaut 2020-2026 |
Code postal | 39120 |
Code commune | 39299 |
Démographie | |
Population municipale |
490 hab. (2021 ) |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 57′ 32″ nord, 5° 22′ 24″ est |
Altitude | Min. 182 m Max. 189 m |
Superficie | 16,46 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Dole (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Tavaux |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Longwy-sur-le-Doubs est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Dans la région, le nom se prononce /lɔ̃vi/, c'est-à-dire avec le w prononcé comme un v.
Chemin | Peseux | Chaussin | ||
N | ||||
O Longwy-sur-le-Doubs E | ||||
S | ||||
Petit-Noir | Asnans-Beauvoisin |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 918 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Tavaux Sa », sur la commune de Tavaux à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 868,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , Longwy-sur-le-Doubs est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dole, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 87 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,1 %), zones agricoles hétérogènes (11,9 %), prairies (7,7 %), eaux continentales[Note 3] (3,9 %), zones urbanisées (2,7 %), forêts (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lonvi (1283), Longvy (1793), Longwy (1801), Longwy-sur-le-Doubs (1938).
Composé de l'adjectif long et de vi dérivé du latin vicus, « village ».
Il y avait une seigneurie avec un château qui se trouvait au nord du village[13]. Parmi ses membres, on peut citer Étienne de Longwy et Claude de Longwy (son neveu) qui furent évêques de Mâcon. La tradition citait aussi volontiers le père de Jacques de Molay, dernier grand maître de l'ordre du Temple, assimilé à Jean de Longwy, seigneur du même lieu et de Rahon[14] : mais cette filiation est abandonnée, elle était due à une mauvaise interprétation du fief de Molay, en fait Molay (Haute-Saône) pour la famille du grand maître, et non Molay (Jura ; fief des Longwy).
Avec Mathé(e) Ier (ou Mathey, Mathieu ; † 1284), les sires de Longwy/Longvy[15] apparaissent au XIIIe siècle, issus des seigneurs de Chaussin, qu'on présume eux-mêmes sortis des seigneurs de Neublans, ou du moins étroitement apparentés.
La fille de Simonin, Gil(l)e ou Gil(l)ette, épouse en 1288 Hugues V de Vienne (un Neublans d'Antigny ; † 1316), seigneur de Lons en partie et de Seurre, fils de Philippe Ier ou II († vers 1303) et petit-fils d'Hugues (IV) comte de Vienne († 1277). Il s'agit du premier mariage d'Hugues V, vite éteint puisque Gile semble mourir peu après en laissant un fils, Guillaume Ier-II de Vienne ; ce serait une alliance de réconciliation, après la guerre de 1275-1283 entre les Longwy et les Vienne, guerre qui avait conduit à la mort de Simonin en 1283 ; la famille dite de Vienne est en fait une branche, cadette semble-t-il, des Neublans, mais plus aînée cependant que les Neublans-Chaussin-Longwy : il s'agit des Neublans d'Antigny, qui ont la suzeraineté sur Longwy et qui ont hérité des droits sur le comté de Vienne de Béatrice de Mâcon-Vienne, la mère d'Hugues IV (cf. l'article Etienne).
Ainsi des parts sont acquises : par Jean de Marmier (1577), baron de Longwy, fils d'Hugues de Marmier, président au Parlement de Dole ; par Philippe de Pontailler (1617), baron de Longwy, acquéreur sur Alexandre de Marmier, fils de Jean de Marmier ; ou par Louis Pétrey († 1638), acquéreur (1628) sur Elion d'Andelot et sur les Marmier, parlementaire à Dole, seigneur de Champvans, héroïque défenseur de Gray en 1636 contre les Français, fils de Charles Pétrey), père de : Jean-Baptiste (baron de Longwy en 1654-56, seigneur de Chemin), et Suzanne Pétrey (x Léonel Bontemps, d'où Marie Bontemps, dame de Longwy, d'Authume, de Champvans et d'Eclans, femme en 1692 de Claude-François Masson, parlementaire à Besançon). Leur fils Charles-Emmanuel Masson est confirmé en comme baron de Longwy ; père et grand-père des suivants : Rodrigue-Thérèse-François-César et son fils Jean-Léger-Charles-François Masson, les derniers barons de Longwy.
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : D'azur à la bande d'or. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 490 habitants[Note 4], en évolution de −5,95 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).