Lonlay-l'Abbaye | |
Ancienne mairie et en arrière-plan l'abbaye. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes Domfront Tinchebray Interco |
Maire Mandat |
Christian Derouet 2020-2026 |
Code postal | 61700 |
Code commune | 61232 |
Démographie | |
Gentilé | Lonléens |
Population municipale |
1 116 hab. (2021 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 48″ nord, 0° 42′ 36″ ouest |
Altitude | Min. 126 m Max. 321 m |
Superficie | 53,41 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Flers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Domfront en Poiraie |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Lonlay-l'Abbaye est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 116 habitants[Note 1].
Cette commune du Passais est aux confins du Domfrontais, du Bocage flérien et du Mortainais, sa situation dans le canton de Domfront et la proximité de son chef-lieu privilégiant le classement dans le premier pays.
Son bourg est à 9 km au nord-ouest de Domfront, à 15 km au sud de Tinchebray, à 18 km au sud-ouest de Flers et à 21 km à l'est de Mortain[1].
La commune est membre du parc naturel régional Normandie-Maine.
Paysages naturels et urbains remarquables notamment les coteaux du Tertre, de la Logerie Est, des Landes de Bizet et de la vallée de l’Égrenne.
La topographie est très marquée et contribue fortement à la définition de l’urbanisation du territoire. Les altitudes varient de 129 m au sud du territoire à 320 m NGF à hauteur du Haut du Bois, soit un dénivelé proche de 200 mètres. Le centre bourg est implanté dans le fonds de la vallée de l’Égrenne avec une orientation nord-sud. En amont du bourg, cette vallée apparaît relativement encaissée et a tendance à s’ouvrir au sud du territoire[2].
Présence sur le territoire de la commune du site Natura 2000 des « Landes du Tertre Bizet et Fosse Arthour ».
La commune est située dans une zone de sismicité faible[3].
Cours d'eau traversant la commune[4],[5]:
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[8]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 947 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Fraimbault à 18 km à vol d'oiseau[10], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,1 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].
La commune est traversée par les D 56, D 217 et D 218.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Longiledum en 1020 et Lunleio en 1066[14].
Le toponyme pourrait être issu du gaulois longo (long) et ledo (reflux), « long courant d'eau » pour désigner d'abord la rivière[14],[15].
L'Abbaye pour l'abbaye de Lonlay, fondée au XIe.
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Lonlay-sur-Égrenne[16].
Le gentilé est Lonléen.
Lonlay, étymologiquement « la longue vallée » est une ancienne et importante commune du bocage[17].
Abbatiale fondée vers 1010-1020 par Guillaume Ier de Bellême.
Le site est lié aux légendes arthuriennes et le CENA le rattache au roman de Wace[15], ainsi qu'au passage de Chrétien de Troyes à la cour qu'Aliénor d'Aquitaine tenait à Domfront[18].
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[21]. La commune a une politique de soutien à l'installation de commerces et de services de proximité : la station essence et le restaurant sont propriétés municipales, la mairie a soutenu une pétition pour l'installation d'un distributeur de billets[22].
En 2018, le budget de la commune était constitué ainsi[23] :
Avec les taux de fiscalité suivants :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2016 : médiane en 2016 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 719 €[24].
Commune relevant de la Domfront Tinchebray Interco, communauté de communes française, créée le 1er janvier 2017.
Au , Lonlay-l'Abbaye est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[26]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[27],[28].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (75,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), terres arables (8,3 %), forêts (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %), zones urbanisées (1 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2021, la commune comptait 1 116 habitants[Note 3], en évolution de −2,28 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Lonlay-l'Abbaye a compté jusqu'à 3 688 habitants en 1836.
Lonlay-l'Abbaye compte plusieurs commerces de proximité : épicerie avec point presse, boucherie-charcuterie, boulangerie, bar-tabac, charcutier-traiteur, salon de coiffure. La commune dispose de nombreux services : un bureau de poste, un médecin, un kinésithérapeute, une pharmacie, un cabinet d'infirmiers, une école, une maison des assistantes maternelles, tous installés au cœur du bourg.
La commune est un village fleurie (une fleur) au concours des villes et villages fleuris[43].
L'Entente sportive Lonlay-Saint-Bômer fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[44].