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Lorenzo Perrone, né le et mort le , est un maçon italien connu grâce à l'œuvre de Primo Levi dont il fut un bienfaiteur.
Lorenzo Perrone nait en 1904 à Fossano, dans la province de Coni[1]. Il devient maçon qualifié habitant à Fossano, village du Piémont (Province de Cuneo). Employé qualifié de la firme Boetti, il fait partie de l'équipe de professionnels envoyée en Pologne en 1943 pour participer à l'agrandissement du camp d'Auschwitz.
Il y rencontre un prisonnier originaire du Piémont âgé de 25 ans, Primo Levi à qui il vient en aide en lui partageant secrètement ses rations de nourriture, en lui donnant secrètement une veste à mettre sous son uniforme pour le protéger du froid et correspondra secrètement avec un ami non juif afin de permettre à Primo Levi de donner de ses nouvelles à sa famille. Secret et délicat, l'ouvrier sait pertinemment qu'il risque sa vie.
Ayant survécu à l'internement, Primo Levi retrouve Turin en 1946 et trouve un emploi de chimiste. Il se marie en 1947 et a une fille en 1948 qu'il prénomme Lisa Lorenza en hommage à son bienfaiteur qu'il visite dans son village de Fossano.
Traumatisé par ce qu'il a vu dans le camp, celui-ci a sombré dans l'alcool et vit dans une grande précarité. Primo Levi, qui n' est pas encore l'écrivain reconnu qu'il deviendra, tente de le soutenir et de l'aider à son tour. Lorenzo Perrone meurt de tuberculose en 1952 [2].
Après leur fille Lisa Lorenza, Primo Levi et sa femme ont en 1957 un fils qu'ils prénomment Renzo en hommage à Lorenzo Perrone. L'écrivain évoque son bienfaiteur dans son best-seller Si c'est un homme. En 1998, Lorenzo Perrone est proclamé Juste parmi les nations par le mémorial Yad Vashem.