Lorges

Lorges
Lorges
Blason de Lorges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Bruno Denis
2020-2026
Code postal 41370
Code commune 41119
Démographie
Population
municipale
348 hab. (2021 en évolution de −5,43 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 28″ nord, 1° 29′ 57″ est
Altitude Min. 115 m
Max. 146 m
Superficie 13,52 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://lorges.fr

Lorges est une commune française rurale, située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire. Ce village fait partie de l'arrondissement de Blois et du canton de Marchenoir.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 27 en 1988, à 9 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : le château de Fontenailles, inscrit en 1928, et l'église Saint-Martin de Lorges, classée en 1906.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Lorges se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 29,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 9,8 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Beaugency[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Briou (2 km) , Josnes (3,6 km) , Saint-Laurent-des-Bois (4,8 km) , Villermain (4,8 km) , Roches (4,9 km) , Le Plessis-l'Échelle (5,3 km) , Cravant (5,6 km) (45), Concriers (6 km) et Talcy (7,3 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 115 mètres à 146 mètres[11],[12].

Hydrographie

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La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 2,57 km de longueur totale[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 655 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 9 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[20]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[21] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[22].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Lorges comprend une ZNIEFF[23] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[24].

Au , Lorges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[5]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (98,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (75,3 %), forêts (22,8 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,5 %), zones urbanisées (1,9 %)[13].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[28].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lorges en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,7 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Lorges en 2016.
Lorges[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
Résidences principales (en %) 78,1 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 16,7 18 9,6
Logements vacants (en %) 5,2 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Lorges est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[32],[33].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

Risques technologiques

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La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[36],[37].

Risques naturels
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Lorges compte parmi les risques naturels possibles les feux de forêt et les mouvements de terrain. En , la commune a été victime d'inondations, de coulées de boue et de mouvements de terrain.

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[38], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Lorges devient formellement « commune de Lorges »[38],[39].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[39]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[40],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[40]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[42]. Lorges est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[43],[39],[44]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Politique et administration

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Découpage territorial

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Lorges dans l'intercommunalité en 2016.

La commune de Lorges est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [45].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[46] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[47].

Politique et administration municipale

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Conseil municipal et maire

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Le conseil municipal de Lorges, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[48] avec listes ouvertes et panachage[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[50].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1988 ? André Brulet PS  
mars 2001 2008      
mars 2008 2014 Jean Gauthier[51]    
mars 2014 juillet 2020 Elizabeth Huguet[52]   Retraitée de la fonction publique[53]
juillet 2020 En cours Bruno Denis[52],[54]   Retraité de la fonction publique
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[55].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[56]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable et d'assainissement de Lorges qui assure le service en régie dont le contrat arrive à échéance le [57].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Lorges ne dispose pas d'assainissement collectif[58].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[59]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[60].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[61].

En matière de justice, Lorges relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[62], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[63].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[64]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[65].

En 2021, la commune comptait 348 habitants[Note 5], en évolution de −5,43 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
498519492451579551564602658
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
675665654641668634613585515
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
505550505440411393352336345
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
306271231212273289333339370
2017 2021 - - - - - - -
352348-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[66] puis Insee à partir de 2006[67].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,3 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 168 hommes pour 182 femmes, soit un taux de 52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
0,6 
7,2 
75-89 ans
5,0 
10,8 
60-74 ans
10,0 
21,4 
45-59 ans
21,9 
21,2 
30-44 ans
23,9 
17,8 
15-29 ans
10,9 
20,5 
0-14 ans
27,7 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[69]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Lorges selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[70] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[71]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 21 100,0 (100) 15 6 0 0 0
Agriculture, sylviculture et pêche 9 42,9 (11,8) 6 3 0 0 0
Industrie 2 9,5 (6,5) 2 0 0 0 0
Construction 1 4,8 (10,3) 0 1 0 0 0
Commerce, transports, services divers 7 33,3 (57,9) 6 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 1 4,8 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 2 9,5 (13,5) 1 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 42,9 % du nombre d'entreprises de la commune (9 sur 21), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 21 entreprises implantées à Lorges en 2016, 15 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[72]

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[73]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[74]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 21 en 1988 à 9 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 46 ha en 1988 à 128 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Lorges, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Lorges (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[73]
Nombre d'exploitations (u) 21 9 7
Travail (UTA) 25 8 10
Surface agricole utilisée (ha) 962 778 894
Cultures[75]
Terres labourables (ha) 959 778 893
Céréales (ha) 692 501 553
dont blé tendre (ha) 375 253 215
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 61 s s
Tournesol (ha) 172 121 94
Colza et navette (ha) 78 s 214
Élevage[73]
Cheptel (UGBTA[Note 6]) 31 0 0

.

Produits labellisés

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Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[76] et les volailles de l’Orléanais[77],[78].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Martin[79] a été construite aux XVe et XVIe siècles sur l'emplacement d'une église plus ancienne du XIe siècle qui avait été donnée par l'évêque d'Orléans Jean II, en 1121, à l'abbaye de Pontleroy. Elle a été classée monument historique en [80]. Elle appartient à la commune. La toiture de l'église Saint-Martin a deux coqs sur sa toiture. Son lambris en ruine a été remplacé en 1858 par une voûte d'ogives. On peut observer des statues de saint Christophe ainsi qu'une pietà tenant le corps du Christ. Une autre statue serait saint Martin. La chapelle seigneuriale contient le caveau sépulcral de la famille de Montgommery. Les fonts baptismaux sont ornés du collier de l'ordre de Saint-Michel avec un médaillon représentant saint Michel terrassant le dragon. L'ordre de Saint-Michel avait été fondé par Louis XI en 1469. Jacques de Montgommery en a fait partie vers 530[81].
  • Le puits de l'Ancien château de Fontenailles, propriété privée, a également été classé monument historique en septembre 1928[82].
  • La chapelle Saint-Thomas.

Héraldique

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Les armoiries de Lorges se blasonnent ainsi :

D'azur au chevron d'or chargé de trois annelets de gueules et accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or.

Création Ph. Barbosa (1996).

Personnalités liées à la commune

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Produits d'indication géographique protégée (IGP)

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La commune bénéficie sur son territoire des produits d'indication géographique protégée suivants : les volailles de l'Orléanais et les vins du Val de Loire blancs, rosés et rouges.

Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Lorges" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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Bibliographie

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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