Lormaison | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Oise | ||||
Arrondissement | Beauvais | ||||
Intercommunalité | CC des Sablons | ||||
Maire Mandat |
Philippe Fremont 2020-2026 |
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Code postal | 60110 | ||||
Code commune | 60370 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lormaisonnais, Lormaisonnaises | ||||
Population municipale |
1 317 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 264 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 15′ 27″ nord, 2° 06′ 23″ est | ||||
Altitude | Min. 102 m Max. 153 m |
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Superficie | 4,98 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Méru | ||||
Législatives | 3e circonscription de l'Oise | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Oise
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | https://lormaison.fr/ | ||||
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Lormaison est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France
Lormaison est un bourg périurbain picard du Pays de Thelle situé à vol d'oiseau à 47 km au nord-ouest de Paris, 23 km au nord de Pontoise, 24 km à l'est de Gisors, 20 km au sud de Beauvais et 8 km au sud-ouest de Sainte-Geneviève.
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Beauvais et dans le bassin de vie de Méru[I 1].
Les communes limitrophes sont Corbeil-Cerf, Méru et Saint-Crépin-Ibouvillers.
La superficie de la commune est de 4,98 km2 ; son altitude varie de 102 à 153 mètres[1].
En 1837, Louis Graves indiquait que le territoire de Lormaison « affecte une figure rectangulaire , occupée vers le centre par le chef-lieu qui comprend trois grandes rues et un groupe d'habitations détachées vers le midi. Il ri'y a ni eau courante, ni bois, ni mouvement de terrain dans l'étendue de la commune[2] ».
La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.
Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[3],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Lormaison est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,9 %).
La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,2 %), zones urbanisées (9,7 %), forêts (0,2 %)[11].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 522, alors qu'il était de 520 en 2016 et de 491 en 2011[I 2].
Parmi ces logements, 96 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lormaison en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).
Typologie | Lormaison[I 3] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 96 | 90,5 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,2 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 2,9 | 7 | 8,1 |
Le territoire communal est tangenté à l'ouest par le tracé de l'autoroute A16, dont la sortie la plus proche est celle de Méru. A l'est passe l'ancienne route nationale 327 (actuelle RD 927) qui relie la commune à Beauvais.
Le bourg est desservi par la RD 129 qui le relie à Méru et à Saint-Germer-de-Fly.
La commune est desservie, en 2023, par la ligne E du réseau Sablons Bus et par les lignes 6112, 6121, 6131, 6132, 6138 et 6144 du réseau interurbain de l'Oise[12].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Hugo de Lupi domibus (vers 1100) ; Lormesons (1165) ; Anculfus de Lormaisons (1165) ; Guillelmus de leumeisons (vers 1200) ; Willelmus de lormesons (1210) ; de lor mesons (1210) ; Galterus de leu meisons (vers 1200) ; Guillerm de Leurmaisons (1238) ; Petrum de Loesmesons (1239) ; Loumeseus (1245) ; Balduini de Lormesons (1246) ; Petrus de Lormesons (1246) ; Hugo de Lupidomibus (1248) ; de Lupi domibus (1255) ; Lupi domus (1256) ; de Lupidibus (1265) ; Adam de Leumesons (1275) ; Stephano de Lourmessons (1283) ; Leurmesons (1296) ; Leumeisons (XIIIe) ; Leumaisons (XIIIe) ; Laumesons (XIIIe) ; Leur mesons (1300) ; Perrenelle de leur mesons (1331) ; Estienot de leurs maisons (1376) ; Leurmaison (1390) ; Étienne de leursmaisons (1394) ; Lourmaisons (1405) ; Leur mesouz (1405) ; Leurs maisons (1410) ; Leumai(sons) (1417) ; de domibus illomen (1470) ; Leurmaysons (1496) ; Lès nos maisons (1631) ; L'Ormaison (1667) ; Lorsmaisons (XVIIe) ; Leurmaisons (XVIIe) ; Lormaison (1840)[13].
Composé du latin mansionnes et du picard leu pour « (la) maison de loup », loup pouvant-être un nom de personne[14], ou un surnom[15]. Lupidomus en latin, dont la forme Leumaison, fut comprise « Leur Maison », d'où Lormaison, qui n'a plus aucun sens[15],[16].
Durant les Guerres de Religion, l'ancien château-fort, occupé par les Ligueurs opposés au Protestantisme, est détruit en 1594 par François de La Noue, capitaine huguenot d’Henri IV[2].
La commune se trouve dans le Pays de la nacre, centré autour de Méru, où de nombreuses entreprises transformaient des coquilles de coquillage en objets de tabletterie et en boutons.
En 1839, la commune dispose d'une école, alors récente, et d'une place garnie de plantations. La population « fabrique des blondes[C'est-à-dire ?], de la tabletterie et une grande quantité de galoches, genre de travail propre à cette localité »[2].
En 1903, Ernest Tabary achète à Lormaison une ferme afin d'y installer une usine de boutons de nacre dans un bâtiment préexistant. L'atelier de fabrication est initialement animé par une machine à vapeur, puis en 1932 par un moteur à gaz pauvre, et, vers 1950, par des moteurs électriques. L'entreprise emploie en 1914 40 ouvriers et, vers 1950, 105 ouvriers dont 70 en atelier[17].
Un terrain d'aviation de la première Guerre mondiale était situé à Lormaison[18]. Il est utilisé en 1918 par les escadrilles 29, 68, 123, 129, 159, 161, 162 et 218[19].
Dans la nuit du au , l'avion Avro Lancaster LM121 LS-C Sqn 15 RAF, parti de Mildenhall pour bombarder des ateliers ferroviaires vers Trappes, est abattu par un chasseur de nuit piloté par Hptm Fritz Sothe dans la commune de Lormaison. Sept soldats meurent cette nuit-là[20],[21] :
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[I 1].
Elle fait partie depuis 1793 du canton de Méru[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Méru[I 1], réduit de 20 à 16 communes.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Oise.
La commune fait partie de la communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans les premières années, la commune jumelée n'était pas Wabern (Schwalm-Eder ; au sud de Kassel) avec ses 3 000 habitants, mais Uttershausen qui en est aujourd'hui une partie. En 1966, Uttershausen et Lormaison avaient à peu près le même nombre d'habitants sur une superficie pareille. Ceux d'Uttershausen étaient même un peu plus nombreux que les Lormaisonnais (650 contre 500)[27].
Le groupe scolaire de Lormaison accueille les enfants d'âge primaire et maternel, et est doté d'un service de restauration scolaire[28].
La police municipale de Méru est mise à disposition des communes voisines, dont Lormaison, depuis 2021[29]. .
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2021, la commune comptait 1 317 habitants[Note 4], en évolution de +1,54 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 653 hommes pour 657 femmes, soit un taux de 50,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le Racing Club Lormaison est le club de football de la commune[35].
En 1997, Tabary et Cie, successeur de la boutonnerie Tabary créée en 1903, est l'une des dernières usines de boutons de la région et emploie en 1998 14 ouvriers[17].
La zone d'activité de la Reine-blanche, aménagée par l'intercommunalité, se trouve sur les communes de Saint-Crépin-Ibouvillers et de Lormaison[36],[37].
Blason | D'azur au chevron d'or chargé des trois gerbes de blé de sable, accompagné en chef de deux châteaux d'argent ouverts du troisième et en pointe d'un loup aussi d'argent et au chef cousu de gueules chargé de trois coquilles du dernier[40].
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Détails | Le blason traduit trois périodes historiques importantes de la commune au cours des siècles passés à savoir :
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