Lormaison

Lormaison
Lormaison
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC des Sablons
Maire
Mandat
Philippe Fremont
2020-2026
Code postal 60110
Code commune 60370
Démographie
Gentilé Lormaisonnais, Lormaisonnaises
Population
municipale
1 317 hab. (2021 en évolution de +1,54 % par rapport à 2015)
Densité 264 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 27″ nord, 2° 06′ 23″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 153 m
Superficie 4,98 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Méru
Législatives 3e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lormaison
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lormaison
Géolocalisation sur la carte : Oise
Voir sur la carte topographique de l'Oise
Lormaison
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Lormaison
Liens
Site web https://lormaison.fr/

Lormaison est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Lormaison est un bourg périurbain picard du Pays de Thelle situé à vol d'oiseau à 47 km au nord-ouest de Paris, 23 km au nord de Pontoise, 24 km à l'est de Gisors, 20 km au sud de Beauvais et 8 km au sud-ouest de Sainte-Geneviève.

La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Paris, dans la zone d'emploi de Beauvais et dans le bassin de vie de Méru[I 1].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Corbeil-Cerf, Méru et Saint-Crépin-Ibouvillers.

Communes limitrophes de Lormaison
Corbeil-Cerf
Saint-Crépin-Ibouvillers Lormaison Méru
Villeneuve-les-Sablons Méru Méru

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 4,98 km2 ; son altitude varie de 102 à 153 mètres[1].

En 1837, Louis Graves indiquait que le territoire de Lormaison « affecte une figure rectangulaire , occupée vers le centre par le chef-lieu qui comprend trois grandes rues et un groupe d'habitations détachées vers le midi. Il ri'y a ni eau courante, ni bois, ni mouvement de terrain dans l'étendue de la commune[2] ».

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lormaison[Note 2].

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[3],[Carte 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 670 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Jaméricourt à 17 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Lormaison est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].

Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 1].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,9 %).

La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,2 %), zones urbanisées (9,7 %), forêts (0,2 %)[11].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 522, alors qu'il était de 520 en 2016 et de 491 en 2011[I 2].

Parmi ces logements, 96 % étaient des résidences principales, 1,2 % des résidences secondaires et 2,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,9 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Lormaison en 2021 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Lormaison en 2021.
Typologie Lormaison[I 3] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 96 90,5 82,2
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,2 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 2,9 7 8,1

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est tangenté à l'ouest par le tracé de l'autoroute A16, dont la sortie la plus proche est celle de Méru. A l'est passe l'ancienne route nationale 327 (actuelle RD 927) qui relie la commune à Beauvais.

Le bourg est desservi par la RD 129 qui le relie à Méru et à Saint-Germer-de-Fly.

La commune est desservie, en 2023, par la ligne E du réseau Sablons Bus et par les lignes 6112, 6121, 6131, 6132, 6138 et 6144 du réseau interurbain de l'Oise[12].

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hugo de Lupi domibus (vers 1100) ; Lormesons (1165) ; Anculfus de Lormaisons (1165) ; Guillelmus de leumeisons (vers 1200) ; Willelmus de lormesons (1210) ; de lor mesons (1210) ; Galterus de leu meisons (vers 1200) ; Guillerm de Leurmaisons (1238) ; Petrum de Loesmesons (1239) ; Loumeseus (1245) ; Balduini de Lormesons (1246) ; Petrus de Lormesons (1246) ; Hugo de Lupidomibus (1248) ; de Lupi domibus (1255) ; Lupi domus (1256) ; de Lupidibus (1265) ; Adam de Leumesons (1275) ; Stephano de Lourmessons (1283) ; Leurmesons (1296) ; Leumeisons (XIIIe) ; Leumaisons (XIIIe) ; Laumesons (XIIIe) ; Leur mesons (1300) ; Perrenelle de leur mesons (1331) ; Estienot de leurs maisons (1376) ; Leurmaison (1390) ; Étienne de leursmaisons (1394) ; Lourmaisons (1405) ; Leur mesouz (1405) ; Leurs maisons (1410) ; Leumai(sons) (1417) ; de domibus illomen (1470) ; Leurmaysons (1496) ; Lès nos maisons (1631) ; L'Ormaison (1667) ; Lorsmaisons (XVIIe) ; Leurmaisons (XVIIe) ; Lormaison (1840)[13].

Composé du latin mansionnes et du picard leu pour « (la) maison de loup », loup pouvant-être un nom de personne[14], ou un surnom[15]. Lupidomus en latin, dont la forme Leumaison, fut comprise « Leur Maison », d'où Lormaison, qui n'a plus aucun sens[15],[16].

Temps modernes

[modifier | modifier le code]

Durant les Guerres de Religion, l'ancien château-fort, occupé par les Ligueurs opposés au Protestantisme, est détruit en 1594 par François de La Noue, capitaine huguenot d’Henri IV[2].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans le Pays de la nacre, centré autour de Méru, où de nombreuses entreprises transformaient des coquilles de coquillage en objets de tabletterie et en boutons.

En 1839, la commune dispose d'une école, alors récente, et d'une place garnie de plantations. La population « fabrique des blondes[C'est-à-dire ?], de la tabletterie et une grande quantité de galoches, genre de travail propre à cette localité »[2].

En 1903, Ernest Tabary achète à Lormaison une ferme afin d'y installer une usine de boutons de nacre dans un bâtiment préexistant. L'atelier de fabrication est initialement animé par une machine à vapeur, puis en 1932 par un moteur à gaz pauvre, et, vers 1950, par des moteurs électriques. L'entreprise emploie en 1914 40 ouvriers et, vers 1950, 105 ouvriers dont 70 en atelier[17].

Première Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Un terrain d'aviation de la première Guerre mondiale était situé à Lormaison[18]. Il est utilisé en 1918 par les escadrilles 29, 68, 123, 129, 159, 161, 162 et 218[19].

Seconde Guerre mondiale

[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du au , l'avion Avro Lancaster LM121 LS-C Sqn 15 RAF, parti de Mildenhall pour bombarder des ateliers ferroviaires vers Trappes, est abattu par un chasseur de nuit piloté par Hptm Fritz Sothe dans la commune de Lormaison. Sept soldats meurent cette nuit-là[20],[21] :

  • P/O P.C.L Dombrain RAAF
  • Sgt L.T.Gearing
  • F/S A.S.Long RAAF
  • F/S L.S.Jamieson RNZAF
  • Sgt R.G.Norris
  • F/S S.S.Nystrom RAAF
  • F/S F.B.Reid RAAF[22].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise[I 1].

Elle fait partie depuis 1793 du canton de Méru[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Méru[I 1], réduit de 20 à 16 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la communauté de communes des Sablons, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1983 2001[23],[24] Guy Dugendre   Cadre Aéroports de Paris retraité
mars 2001[23] mai 2020[25] Jean-Pierre Lagny[26]   Cadre bancaire retraité
  En cours
(au 30 novembre 2023)
Philippe Frémont   Juriste fiscaliste

Dans les premières années, la commune jumelée n'était pas Wabern (Schwalm-Eder ; au sud de Kassel) avec ses 3 000 habitants, mais Uttershausen qui en est aujourd'hui une partie. En 1966, Uttershausen et Lormaison avaient à peu près le même nombre d'habitants sur une superficie pareille. Ceux d'Uttershausen étaient même un peu plus nombreux que les Lormaisonnais (650 contre 500)[27].

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Le groupe scolaire de Lormaison accueille les enfants d'âge primaire et maternel, et est doté d'un service de restauration scolaire[28].

Justice, sécurité, secours et défense

[modifier | modifier le code]

La police municipale de Méru est mise à disposition des communes voisines, dont Lormaison, depuis 2021[29]. .

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 1 317 habitants[Note 4], en évolution de +1,54 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
361385377336341365379378365
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
345363347315304338348393422
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
471615688533584501468460476
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
4885676399581 1671 3711 3281 3181 280
2018 2021 - - - - - - -
1 3101 317-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 653 hommes pour 657 femmes, soit un taux de 50,15 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[33]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
0,5 
3,2 
75-89 ans
4,1 
15,2 
60-74 ans
17,0 
23,3 
45-59 ans
23,4 
20,2 
30-44 ans
20,4 
17,0 
15-29 ans
15,4 
21,0 
0-14 ans
19,2 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[34]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Sports et loisirs

[modifier | modifier le code]

Le Racing Club Lormaison est le club de football de la commune[35].

En 1997, Tabary et Cie, successeur de la boutonnerie Tabary créée en 1903, est l'une des dernières usines de boutons de la région et emploie en 1998 14 ouvriers[17].

La zone d'activité de la Reine-blanche, aménagée par l'intercommunalité, se trouve sur les communes de Saint-Crépin-Ibouvillers et de Lormaison[36],[37].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • L'église Sainte-Marguerite, constituée d'une nef unique, d'une travée sous clocher et d'un chœur formé d’une travée droite et d’une abside à trois pans, éclairé par cinq grandes fenêtres à réseau flamboyant, la travée et le chœur datant du milieu du XVIe siècle. La nef, dotée d'une charpente en carène surbaissée, est légèrement plus récente. La tourelle d’escalier permettant d’accéder au clocher porte la date de 1777, qui est sans doute la date de la reconstruction du clocher.
    Le mobilier de l'église comprend un intéressant lutrin, une Vierge à l'Enfant et des boiseries de chœur du XVIIIe siècle[38]
  • Château du XIXe siècle, actuelle mairie.
  • Deux colombiers.
  • Logement patronal de la boutonnerie Tabary[17].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Lormaison Blason
D'azur au chevron d'or chargé des trois gerbes de blé de sable, accompagné en chef de deux châteaux d'argent ouverts du troisième et en pointe d'un loup aussi d'argent et au chef cousu de gueules chargé de trois coquilles du dernier[40].
Devise
Fais ce que tu dois
Détails
Le blason traduit trois périodes historiques importantes de la commune au cours des siècles passés à savoir :
  • en pointe : la période gallo-romaine ou le village nommé lupidomus était une clairière située sur une butte très boisée à proximité d'une voie romaine, l'une des liaisons que César emprunta surement d'Osny/Pontoise (95) pour livrer bataille aux Bellovaques (habitants de Beauvais) ; cette voie romaine appelée aujourd'hui "Chemin de la Reine Blanche".
  • en chef : la période de 1915/1917, grandes grèves des boutonniers de Méru (à cette époque capitale du travail de la nacre: éventails, dominos, bijoux, boutons, etc.) et des villages environnants dont Lormaison. Le maire de l'époque, M. Troisœufs (représenté sur le blason par trois coquilles de nacre sur couleur sang), fait réprimer par la force les contestataires se rendant à Méru au meeting organisé par Jean-Baptiste Platel et Marie-la-Rouge ;
  • la commune est située aux environs du trajet emprunté par les templiers (Gisors/Chambly) pour escorter et protéger les pèlerins partants pour Saint-Jacques de Compostelle. Les deux châteaux sont symbolisés par les châteaux de Castille pour rappeler que les Espagnols étaient présents en Flandre et apportaient leur soutien aux évêques de Beauvais. Le château de Lormaison est rasé en 1569 par La Noue au service d'Henri IV ; les ligueurs du duc de Guise étant réunis en ses murs (le château fut incendié et démoli jusqu'à la dernière pierre), l'autre château, devenu mairie actuellement, est l'ancienne demeure d'un négociant en cotonnades des années 1800[41].

    Ce blason a été réalisé et déposé par le maire Guy Dugendre (maire de 1983 à 2001) et accepté par l'association « Maintenance héraldique de France » "au registre de picardie" (brevet délivré le 16 avril 1988).
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Lormaison » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Méru, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 119 p. (lire en ligne), p. 58-59, sur Google Livres.
  3. « Fiche communale de Lormaison », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Lormaison et Jaméricourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Jamericourt » (commune de Jaméricourt) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Transports en commun à Lormaison », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  13. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l'Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 315.
  14. Philippe Boulfroy, Nom de lieux Picards et particularismes de l'Oise, , p. 90.
  15. a et b Jean Blottière, Surnoms et patronymes du XIe au XIIIe siècle dans le Vexin français, le Pinserais et le Mantois, coll. « Revue internationale d'onomastique », , p. 39.
  16. Philippe Delattre, « L’histoire de Lormaison serait liée au « loup » ! », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  17. a b et c « Usine de boutons dite Manufacture de boutons de nacre Ernest, puis Jacques Tabary, puis Tabary et Cie », notice no IA60001037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. Jacques Calcine, « Lormaison », sur https://www.anciens-aerodromes.com, (consulté le ).
  19. Les escadrilles de l’Aviation Militaire française 1912-1920[réf. incomplète]
  20. « Lancaster LM121 », sur aerosteles.net (consulté le ).
  21. (en) « 31/01.06.1944 No. 15 Squadron Lancaster I LM121 LS-C P/P. Dombrain », sur https://aircrewremembered.com, (consulté le ).
  22. « Lancaster LM121 », sur aerosteles.net (consulté le ).
  23. a et b P. C., « Jean-Pierre Lagny à Lormaison. … », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « A 52 ans, ancien adjoint de Guy Dugendre, il succède à ce dernier au poste de maire ».
  24. Philippe Delattre, « Lormaison : Il y a 35 ans était créée la fanfare », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Originaire du Var, Guy Dugendre a été élu maire de Lormaison en mars 1983, fonction qu’il occupera jusqu’en 2001. Cet ancien cadre des Aéroports de Paris, qui coule aujourd’hui une retraite paisible à Toulon, avait depuis longtemps l’envie de créer une fanfare lorsqu’il décida de le faire, avec des enfants de son village, à la fin de l’année 1987 ».
  25. Sandrine Raffin, « Lormaison : Jean-Pierre Lagny brigue un 4e mandat », L'Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les maires élus et réélus avec les nouveaux conseils municipaux installés », L'Écho du Thelle, no 523,‎ , p. 12.
  27. « noeding.info/Lormaison/livre2.… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  28. « La vie scolaire à Lormaison », Ecoles - Centre de loisirs (ALSH), sur https://lormaison.fr (consulté le ).
  29. Sandrine Raffin, « Méru met sa police municipale à disposition de 6 villages voisins », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lormaison (60370) », (consulté le ).
  34. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de l'Oise (60) », (consulté le ).
  35. Lucas Manier, « Michou, Pierre Croce, Lucas Studio... quand le FC YouTube défie le «pire club de foot de France» dans l’Oise », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Le 19 mai, le Racing Club Lormaison disputait, dans le plus grand secret, un match hors du commun contre une équipe composée de stars de YouTube. Un véritable événement pour le village et pour ces joueurs qui évoluent dans la plus petite division. La vidéo qui résume la rencontre vient d’être dévoilée ».
  36. Ivan Capecchi, « Lormaison : la zone de la Reine-blanche en pleine expansion », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ 27/9/2018/ (lire en ligne, consulté le ) « Trois nouveaux projets pourraient voir le jour sur le parc d’activités, dont l’un porté par l’entreprise JBD Expertise, qui prévoit la construction d’un bâtiment de près de 20 000 m². ».
  37. Sandrine Raffin, « La plateforme logistique de 19 000 m2 sera occupée par Delaisy Kargo », L’Écho du Thelle,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  38. Dominique Vermand, « Lormaison, église Sainte-Marguerite : Diocèse : Beauvais », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  39. Jean-Michel Miel, Lucien David Curé de Lormaison, Édilivre, , 58 p. (ISBN 978-2414161737 (édité erroné), présentation en ligne).
  40. http://www.genealogie-bisval.net/blasons_communes_oise/L/lormaison.html
  41. Guy Dugendre, note sur le blason.