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Louis Darragon, né le à Vichy[1], mort le au Vélodrome d'hiver, dans le 15e arrondissement de Paris, des suites d'un accident de course, est un coureur cycliste stayer français, spécialiste du demi-fond.
Né à Vichy, rue du Marché (aujourd'hui rue de l'hôtel des Postes), fils de Pierre Darragon, boulanger et de Marie Darragon (née Henrion)[2]. Louis Darragon découvre le cyclisme vers l’âge de dix-sept ans et domine rapidement les compétitions régionales et un an plus tard, monte à Paris et remporte ses premières victoires nationales. En 1901, il participe aux courses de six jours aux États-Unis. Il court des matches contre Walthour, Sérès et Guignard.
En 1904, il bat le record du monde de l'heure derrière une moto sur piste, en parcourant 87,859 kilomètres.
Le 19 décembre 1905 dans le 13ème arrondissement de Paris, Louis Darragon prend pour épouse Mademoiselle Reine Bonnetain, née le 15 mai 1880 à Massy (91), corsetière et demeurant ''60 Rue de Clisson'' à Paris 13ème (acte de mariage n° 1333).
Il est deux fois la même année champion du monde et champion de France, en 1906 et 1907.
Engagé volontaire dès la déclaration de la Première Guerre mondiale, il est automobiliste, puis il est réformé en 1917, à cause d'une fracture au bras. Il se remet aussitôt au cyclisme, managé par André Trialoux. Le , sous les yeux de son épouse spectatrice, lors du « Grand Prix de l'Heure », course derrière grosses moto, organisée au Vélodrome d'Hiver, il chute violemment alors qu'il roule à 75 km/h, à la suite d'une rupture de l'axe d'une pédale[3]. Souffrant d'une fracture du crâne, il meurt à l'infirmerie du vélodrome à 35 ans[2],[Notes 1]. Louis Darragon est inhumé au cimetière parisien de Bagneux (92) avec son épouse Reine.
Lors de son inauguration, le stade municipal de Vichy alors stade vélodrome (aujourd'hui un stade de rugby) est nommé d'après lui (1932). Une rue de la ville porte également son nom depuis 1926[Notes 2]