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Aloysius (Louis) Ferron, né à Leyde le 4 février 1942, mort à Haarlem le 26 aout 2005 est un écrivain néerlandais, également poète et, à l’occasion, traducteur. On retrouve dans son œuvre une fascination pour l’histoire de la culture de l’Europe de l’Ouest, en particulier pour la culture allemande[1]; il y démontre comment la réalité est souvent beaucoup plus complexe que ne le laisseraient supposer les apparences trompeuses.
Né Karl Heinz Beckering, Louis Ferron naquit d’une relation hors-mariage entre un soldat allemand déjà marié et une serveuse de Haarlem du nom de Ferron. Son père l’amena avec lui en Allemagne mais fut tué peu avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Karl Heinz fut alors recueilli à Brême par l’épouse de son père. La guerre terminée, le garçon retourna aux Pays-Bas et vécut dans la famille de sa mère où il fut renommé Aloysius (Louis) Ferron. Il fit toutefois des séjours dans diverses familles et maisons d’accueil pour enfants. Il voulut d’abord devenir peintre et suivit les cours du peintre Henri Boot. À dix-huit ans il épousa Mischa Proper, fille de l’autrice Lizzy Sara May. Cette dernière ainsi que sa mère et le deuxième époux de celle-ci, Oscar Timmers, l’encouragèrent à développer ses dons pour l’écriture[2].
En 1972, il épousa Agaath de Vries avec laquelle il vécut douze ans. Sur ses conseils, il se consacra entièrement à l’écriture. Par la suite, il devait épouser en 1985 Marianne Schade van Westrum et, plus tard, Lilian Blom.
Louis Ferron fit ses débuts littéraires en mai 1962 avec une série de poèmes intitulés Kleine Krijgskunde publiés par le journal Maatstaf , lequel fit également paraitre en aout 1965 sa nouvelle Ergens bij de grens. Sa première publication indépendante fut un recueil de poèmes intitulé Zeg nu zelf, is dit ontroerent?, publié en 1967. En 1974 suivit un second recueil intitulé Grand Guignol. Par la suite, il devait produire surtout des œuvres en prose, lesquelles le firent connaitre du grand public. Il traduisit également des œuvres de James Baldwin et de Vladimir Nabokov[3].
Il devait mourir à l’âge de soixante-trois ans à Haarlem des suites d’un cancer intestinal, trois jours seulement après avoir reçu la première copie de son dernier roman, Niemandsbruid[4].
L’œuvre de Ferron trouve ses sources chez Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud. Il fut influencé par Thomas Bernhard et, surtout, par Louis-Ferdinand Céline[5]. Dans ses romans, l’auteur dénonce les idéologies et illusions romantiques qui recouvrent souvent les tumultes de désirs secrets voilés par les conventions de la société. Plusieurs critiques ont qualifié son œuvre de « postmoderne » en raison de sa représentation de la réalité comme impossible à connaitre véritablement. Ainsi, dans Turkenvespers (1977), le principal protagoniste, déjà peu fiable comme narrateur, en vient à se demander s’il existe réellement ou s’il n’est que le jouet de l’imagination perverse d’un réalisateur de cinéma[6].
De la même façon son traitement des sujets historiques dépeint une réalité souvent illusoire. L’histoire de l’Allemagne exerça sur lui une véritable fascination. Ses romans Gekkenschemer, Het stierenoffer, et De keisnijder van Fichtenwald sont souvent appelés La trilogie teutonne[4] et furent republiés en 2002 en un seul volume.
(nl) Site webb officiel de Louis Ferron [en ligne] www.louis-ferron.nl/.
(nl) Biographie, oeuvre et textes dans la «Bibliothèque digitale des Lettres néerlandaises» (Digitale Bibliotheek voor de Nederlandse Letteren (dbnl) [en ligne] https://www.dbnl.org/auteurs/auteur.php?id=ferr003