Louis Ferron

Louis Ferron
Louis Ferron en 1981
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 63 ans)
HaarlemVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Bloemendaal (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions
Liste détaillée
Prix Multatuli ()
AKO Literatuurprijs (period 1987-1996) (d) ()
Prix Ferdinand-Bordewijk ()
Prix Constantijn-Huygens ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
Karelische nachten (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Vue de la sépulture.

Aloysius (Louis) Ferron, né à Leyde le 4 février 1942, mort à Haarlem le 26 aout 2005 est un écrivain, poète et, à l’occasion, traducteur néerlandais. On retrouve dans son œuvre une fascination pour l’histoire de la culture de l’Europe de l’Ouest, en particulier pour la culture allemande[1]; il y démontre comment la réalité est souvent beaucoup plus complexe que ne le laisseraient supposer les apparences trompeuses.

Karl Heinz Beckering, Louis Ferron naquit d’une relation hors-mariage entre un soldat allemand déjà marié et une serveuse de Haarlem du nom de Ferron. Son père l’amena avec lui en Allemagne mais fut tué peu avant la fin de la Deuxième Guerre mondiale.  Karl Heinz fut alors recueilli à Brême par l’épouse de son père. La guerre terminée, le garçon retourna aux Pays-Bas et vécut dans la famille de sa mère où il fut renommé Aloysius (Louis) Ferron.  Il fit toutefois des séjours dans diverses familles et maisons d’accueil pour enfants. Il voulut d’abord devenir peintre et suivit les cours du peintre Henri Boot. À dix-huit ans il épousa Mischa Proper, fille de l’autrice Lizzy Sara  May. Cette dernière ainsi que sa mère et le deuxième époux de celle-ci, Oscar Timmers, l’encouragèrent à développer ses dons pour l’écriture[2].

En 1972, il épousa Agaath de Vries avec laquelle il vécut douze ans. Sur ses conseils, il se consacra entièrement à l’écriture. Par la suite, il devait épouser en 1985 Marianne Schade van Westrum et, plus tard, Lilian Blom.

Louis Ferron fit ses débuts littéraires en mai 1962 avec une série de poèmes intitulés Kleine Krijgskunde publiés par le journal Maatstaf , lequel fit également paraitre en aout 1965 sa nouvelle Ergens bij de grens. Sa première publication indépendante fut un recueil de poèmes intitulé Zeg nu zelf, is dit ontroerent?, publié en 1967. En 1974 suivit un second recueil intitulé Grand Guignol. Par la suite, il devait produire surtout des œuvres en prose, lesquelles le firent connaitre du grand public. Il traduisit également des œuvres de James Baldwin et de Vladimir Nabokov[3].

Il devait mourir à l’âge de soixante-trois ans à Haarlem des suites d’un cancer intestinal, trois jours seulement après avoir reçu la première copie de son dernier roman, Niemandsbruid [4].

L’œuvre de Ferron trouve ses sources chez Friedrich Nietzsche et Sigmund Freud. Il fut influencé par Thomas Bernhard et, surtout, par Louis-Ferdinand Céline [5]. Dans ses romans, l’auteur dénonce les idéologies et illusions romantiques qui recouvrent souvent les tumultes de désirs secrets voilés par les conventions de la société. Plusieurs critiques ont qualifié son œuvre de «postmoderne» en raison de sa représentation de la réalité comme impossible à connaitre véritablement. Ainsi, dans Turkenvespers (1977), le principal protagoniste, déjà peu fiable comme narrateur, en vient à se demander s’il existe réellement ou s’il n’est que le jouet de l’imagination perverse d’un réalisateur de cinéma[6].

De la même façon son traitement des sujets historiques dépeint une réalité souvent illusoire. L’histoire de l’Allemagne exerça sur lui une véritable fascination. Ses romans Gekkenschemer, Het stierenoffer, et De keisnijder van Fichtenwald  sont souvent appelé La trilogie teutonne[4] et furent republiés en 2002 en un seul volume.

  •   Prix Multatuli, 1977, pour De Keisnijder van Fichtenwald of de Metamorfose van een Bultenaar
  • 1967 - Zeg nu zelf, is dit ontroerend? (poésie)
  • 1974 - Grand Guignol (poésie)
  • 1975 - Het stierenoffer: geschiedenis van een incubatie, roman, (ISBN 90-234-05064))
  • 1976 - De keisnijder van Fichtenwald of De metamorfosen van een bultenaar,roman, (ISBN 9023405242)
  • 1977 - Mattheus passie: operalibretto naar de Mattheus Passie van J.S. Bach en C.F. Heinrici (avec Louis Andriessen, livret d’opéra, (ISBN 9062805280))
  • 1981 - Berlin Alexanderplatz. Fassbinder contra Döblin, essai
  • 1981 - De keldergang der heren (histoire, Société Teisterbant de Haarlem,  (ISBN 9022840883))
  • 1983 - Een marmeren graf (avec  F. Marijnen)
  • 1984 - Alpengloeien: vertellingen uit een keizerrijk en later (ISBN 9023408942)
  • 1986 - Aan de Wannsee: libretto voor een kamer-opera (ISBN 9070630141)
  • 1987 - La paloma: een spel in achttien scènes, gebaseerd op Richard Wagners libretto voor "Der fliegende Holländer"
  • 1989 - Karelische nachten, roman
  • 1991 - Haarlem
  • 1993 - De Walsenkoning: Een duik in het autobiografische diepe
  • 1994 - De gehuurde hand
  • 1995 - Een aap in de wolken: de niet zo vrolijke ballade van een monter ingezet kunstenaarschap (ISBN 9023434919)
  • 1997 - Liederen van een andere zee, poésie
  • 1997 - Tinpest
  • 1998 - Viva suburbia
  • 2000 - De oefenaar

Notes et références

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Références

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  1. "Het laatste niews, het eerst of NU.nl”, 26 aout 2005.
  2. "26-08-2005 Louis Ferron overleden". Literatuurplein.nl. 2005-08-26. Recherche 2009-07-20.
  3. Bork, G.J. van (February 2004). "Louis Ferron". DBNL. Recherche 2009-07-18.
  4. a et b Sloot, Sarah (2005-12-09). "Afsluiting van een oeuvre: Louis Ferron - Niemandsbruid". 8Weekly. Recherche 2009-07-20.
  5. Freriks, Kester (2007). "'Laat je zwarte metaforen woeden': Over het werk van Louis Ferron". Ons Erfdeel. 40 (2): 187. Recherche 2009-07-20.
  6. Wesseling, Lies. "Louis Ferron en de historische roman". Recherche 2009-07-18

Bibliographie

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 * (nl) G.J. van Bork, Schrijvers en dichters (dbnl biografieënproject I) (2003-...)

  • (nl)  Lilian Blom, De tuinkamer, Amsterdam 2007 (sur la fin de la vie de Ferron)
  • (nl) Jan Konst, Alles Waan. Louis Ferron en het Derde Rijk, Amsterdam, 2015

Liens internes

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Liens externes

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  • (nl) Site webb officiel de Louis Ferron [en ligne] www.louis-ferron.nl/.