Membre du Conseil des Cinq-Cents |
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Louis François Peyre, né le 14 mars 1760 à Mane (Alpes-de-Hautes-Provence), mort le 2 septembre 1828 à Paris dans l'ancien 10e arrondissement, est un homme politique de la Révolution française.
Son père l’émancipe afin qu’il puisse aller commercer à la Martinique.
En 1790, Louis François Peyre est élu maire de sa commune natale.
La monarchie constitutionnelle mise en place par la constitution du 3 septembre 1791 prend fin à l'issue de la journée du 10 août 1792 : les bataillons de fédérés bretons et marseillais et les insurgés des faubourgs de Paris prennent le palais des Tuileries. Louis XVI est suspendu et incarcéré avec sa famille à la tour du Temple.
En septembre 1792, Louis François Peyre, alors administrateur des Basses-Alpes, est élu député du département, le cinquième sur six, à la Convention nationale[1].
Il siège sur les bancs de la Gironde. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, se prononce en faveur de l'appel au peuple mais rejette le sursis à l'exécution de la peine : « Par crainte des intrigues, des piastres et des guinées, je prononce oui [à l'appel au peuple] »[2]. En avril 1793, il est absent lors du scrutin sur la mise en accusation de Jean-Paul Marat[3]. En mai, il vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[4]. En octobre, il est décrété d'arrestation pour avoir signé la protestation contre la journée du 31 mai et du 2 juin[5]. Le 14 brumaire an II (4 novembre 1793), alors qu'il est incarcéré à la prison du Luxembourg, il écrit à Maximilien de Robespierre en affirmant « que sa signature a été surprise »[6]. Lui et les autres signataires sont libérés et réintégrés à leur poste le 18 frimaire an III (8 décembre 1794).
En , il est représentant en mission auprès de l’armée du Rhin, puis à l’armée d'Italie avec Maïsse.
Il est ensuite élu au conseil des Cinq-Cents, qu’il quitte en l’an VII sans revenir à la politique par la suite.