Louville-la-Chenard | |||||
Église de Louville-la-Chenard. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Beauce | ||||
Maire Mandat |
Hervé Mardelet 2020-2026 |
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Code postal | 28150 | ||||
Code commune | 28215 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
250 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 19′ 31″ nord, 1° 47′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 142 m Max. 155 m |
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Superficie | 19,51 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton des Villages Vovéens | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Louville-la-Chenard est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[7]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1 | 1,3 | 2,9 | 4,7 | 8,4 | 11 | 12,6 | 13 | 10 | 7,6 | 4 | 1,3 | 6,5 |
Température moyenne (°C) | 3,7 | 4,8 | 7,5 | 10,3 | 14,1 | 17,3 | 19,1 | 19,5 | 16,1 | 12,1 | 7,1 | 3,8 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,3 | 8,3 | 12,2 | 16 | 19,8 | 23,7 | 25,7 | 25,9 | 22,2 | 16,5 | 10,2 | 6,3 | 16,1 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 08.01.10 |
−14,6 07.02.12 |
−15,1 01.03.05 |
−4,2 11.04.03 |
−0,5 06.05.19 |
2,1 01.06.06 |
5,8 31.07.15 |
3,8 29.08.1998 |
2,1 30.09.18 |
−4,6 30.10.1997 |
−13,3 30.11.10 |
−11,6 18.12.09 |
−16 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,5 27.01.03 |
20,2 27.02.19 |
23,3 30.03.17 |
28,1 21.04.18 |
32,1 28.05.17 |
36,4 27.06.11 |
40,7 25.07.19 |
41,1 06.08.03 |
34,1 14.09.20 |
30,6 01.10.11 |
21,3 07.11.15 |
16,9 07.12.00 |
41,1 2003 |
Précipitations (mm) | 47,6 | 43,4 | 42 | 44,2 | 56 | 48,5 | 57,1 | 50,1 | 37,7 | 62,6 | 64,7 | 64,9 | 618,8 |
Au , Louville-la-Chenard est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95,4 %), forêts (1,7 %), zones urbanisées (1,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Louville-la-Chenard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de l'Ancien étang de Pot de Vin. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2001[13],[11].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[14]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 2,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 141 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 0 sont en aléa moyen ou fort, soit 0 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[11].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].
Le nom de la localité est attesté sous la forme « Philippus Chamardi de parochia Loville » au XIIe siècle.
Les Chenard, originaires de Beauce, dont l'origine remonterait à Goislin Chenard, sont qualifiés seigneurs de Levesville[18].
Les Chenard, originaires de Beauce, dont l'origine remonterait à Goislin Chenard, sont qualifiés seigneur de Louville, en 1101[19]. En 1481, Louis XI concède à Jean d'Allonville, son chambellan, la haute, moyenne et basse justice à la terre de Louville. Celle-ci reste dans la famille jusqu'au XVIIIe siècle. Charles Auguste d'Allonville fait reconstruire le château sur le modèle de l'hôtel d'Humières à Paris, il y meurt en 1731[20].
« Une catastrophe calamiteuse vient de frapper le chef-lieu de la commune de Louville-la-Chenard. Un incendie causé par imprudence a réduit en cendres, dans la journée de lundi dernier (12 août 1844), la presque totalité de ce bourg populeux. Maintenant les trop nombreuses victimes de ce désastre sont sans asile, sans vêtements, sans pain. »[21]. Pour recueillir des fonds de secours, l’évêque de Chartres demande aux curés de faire des quêtes à domicile.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 5], en stagnation par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En , les enfants du village sont accueillis à l'école voisine de Ouarville, qui compte cinq classes d'enseignement maternel et primaire[27].
Pour chacun de ces parcs, six turbines Vestas V80/2000, d'une puissance nominale de 2 MW chacune, sont mises en service en , développant une puissance totale de 10 MW. L'opérateur d'Evits et Josephat est la société Ardian, celui de la remise de Réclainville, la société WPO[28].
En , six nouvelles turbines identiques sont mises en service par WPO sur le parc de la remise des Bruyères[28].
En 2017, 5 turbines Vestas V112/3300, d'une puissance de 3,3 MW chacune, sont mises en service, totalisant une puissance de 16,5 MW[28].
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’argent aux deux fasces de sable. |