Il travaille dans son Émilie natale (dans son enfance et son adolescence à la décoration picturale de la basilique Notre-Dame de la Ghiara et de l'église San Pietro de Reggio d'Émilie), ainsi qu'à Padoue [3] et aux environs où il séjourne entre 1639 et 1643 et où il découvre l'art de Véronèse. Il s'installe définitivement à Padoue en 1650 où il réalise le cycle de l'Histoire d'Anténor (1650), pour la villa Selvatica de Battaglia Terme. Selon la légende, Anténor aurait été le fondateur de la ville de Padoue.
Il peint deux grandes toiles pour l'église San Daniele de Padoue sur la vie de saint Daniel, aujourd'hui perdues. il peint aussi sept panneaux des Mystères du rosaire pour le plafond de l'église San Tommaso Cantauriense de Padoue.
L'on peut déceler dans son œuvre empreinte de classicisme[4] une influence naturaliste émilienne combinée avec le colorisme vénitien. Il peint aussi bien de grandes toiles décrivant des cycles historiques par exemple, ou bien de petites pièces de cabinet. Il a eu entre autres Antonio Domenico Triva, Francesco Minorello[5] et Giulio Cirello comme élèves.
Cycle de l'histoire d'Anténor, quatre toiles, 1650 : La Fuite de Troie, La Consécration du poignard à Delphes, La Victoire d'Anténor sur Valèse, La Fondation de Padoue
Étude de femme en buste, 1650-1652, coll. particulière
Tomyris et la tête de Cyrus, 153,7 x 197,4 cm, Staatsgalerie im Schloss Johannisburg Aschaffenburg (collections de l'État de Bavière), château de Johannisburg, Aschaffenburg
La Stigmatisation de saint François, chapelle des Stigmates de l'église Saint-François de Padoue
(it) Luca Ferrari, in Enciclopedia Treccani, dizionario biografico
(it) Paolo Ceschi Lavagetto, Luca Ferrari, 1996
(de) Erman–Fiorenzo et E. A. Seemann, « Ferrari, Luca », in: Ulrich Thieme (éd.), Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Ulrich Thieme & Felix Becker, vol. XI, Leipzig, 1915