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Kantonsschule Frauenfeld (d) |
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Archives conservées par |
Archives littéraires suisses (CH-000015-0: SLA-Hohl)[1] |
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Ludwig Hohl (né le à Netstal ; mort le à Genève) est un écrivain et un penseur suisse de langue allemande.
Écrivain rare et exigeant, il n'a publié que peu de livres. Il s'agit essentiellement de Nuancen und Details (Nuances et Détails), Die Notizen (Notes) et Daß fast alles anders ist (Tous les hommes presque toujours s'imaginent) des recueils de chroniques assez brèves.
En réalité il s'agit bien plutôt de notes prises au jour le jour, d'aphorismes, de petits poèmes en prose, de rêves transcrits et commentés, ainsi que d'essais, notamment sur la littérature et les auteurs qui lui tiennent à cœur.
Notes, un texte écrit entre 1934 et 1936 (mais publié en 1944) peut être considéré comme son livre majeur.
Ascension (1975), bref mais magnifique roman de montagne à la maturation extrêmement lente (plus de 40 ans), est le récit d'une dernière course. Mais en réalité, il propose une méditation sur le sens de la vie, sur le destin. L'ouvrage a fait l'objet d'une recension par Richard Millet dans la Quinzaine littéraire du [2].
Bien que de nombreux écrivains comme Max Frisch, Friedrich Dürrenmatt, Adolf Muschg ou Peter Handke aient pu lui rendre hommage, Ludwig Hohl fut marginal dans le monde littéraire helvétique. Mais son statut a changé. Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.