Luigi Rotelli | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Corciano |
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Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 58 ans) Rome |
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Cardinal de l'Église catholique | ||||||||
Créé cardinal |
par le pape Léon XIII |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque de Montefiascone | ||||||||
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Archevêque titulaire de Pharsalus (de) | ||||||||
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Nonce apostolique en France | ||||||||
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(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
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Luigi Rotelli (né le à Corciano en Ombrie, et mort le à Rome) est un cardinal italien du XIXe siècle.
Luigi Rotelli est chanoine à Pérouse. Il est élu évêque de Montefiascone et Corneto en 1878. Rotelli est promu archevêque titulaire de Pharsalus (de) en 1882 et envoyé comme délégué apostolique en Constantinople et nonce apostolique en France.
Le pape Léon XIII le crée cardinal lors du consistoire du .
De 1885 à 1896, Léo Taxil mystifie une partie des milieux catholiques français par le biais de ses révélations anti-maçonniques. En 1887, il donne une conférence « au nom du haut clergé » et dénonce la « guerre de religion » menée par les nationalistes (et notamment Édouard Drumont) contre les financiers juifs de l'époque. À l'issue même de la conférence, le nonce apostolique Luigi Rotelli fait déposer sa carte chez Taxil et lui fait obtenir une entrevue privée avec le pape Léon XIII.
Le caractère blasphématoire et anticlérical des premières publications de Léo Taxil, ajouté à la révélation postérieure de son imposture anti-maçonnique, firent juger sévèrement la déférence du cardinal Rotelli envers Taxil, ainsi que le crédit qu'il a contribué à lui procurer auprès du public catholique de France[1].