Elle prend sa retraite de la scène en 1842[3], pour raisons de santé, après avoir chanté à Lisbonne, et se dédie à l'enseignement du chant[4]. Elle avait épousé Antonio Gazzuoli, dont elle a eu quatre enfants : Augusta, Cecilia[5], Cesare[6] et Virginia[3]. Elle meurt à Turin en 1850. Ses filles, Augusta (1821 ?-1875)[7] et Virginia ont aussi été célèbres comme sopranes[1].
↑ a et b(it) Francesco Regli, Dizionario biografico: dei più celebri poèti ed artisti melodrammatici, tragici e comici, maestri, concertisti, coreografi, mimi, ballerini, scenografi, giornalisti, impresarii, ecc. ecc. che fiorirono in Italia dal 1800 al 1860, Turin, E. Dalmazzo, , 592 p. (lire en ligne), p. 76
↑(it) Carlo Schmidl, Dizionario universale dei musicisti, G. Ricordi & C., , p. 59-60
↑Cecilia, seconde fille de Luigia, naît à Modène en 1823. Elle aussi est bonne musicienne. Elle épouse le baryton Felice Varesi. Ils ont eu deux filles, Elena (née à Florence en 1851), bonne chanteuse et professeur de chant à partir de 1888 à Chicago (où elle meurt le ), et Giulia (née à Florence le et morte là le ), qui continuèrent chacune la tradition familiale de bel canto italien. Cecilia meurt à Florence le , cf. (it) « BOCCABADATI, Luigia (Luisa) », sur Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 10, (consulté le )
↑On sait peu de choses de Cesare : l'été 1846, il chantait avec succès aux soirées musicales de sa mère à Milan ; durant le carnaval 1859-60, il chante un rôle secondaire dans la Battaglia di Legnano de Verdi au Teatro Regio de Parma. En octobre 1870, il est nommé impresario du Teatro alla Pergola de Florence avec G. Coccetti pour un an, cf. (it) « BOCCABADATI, Luigia (Luisa) », sur Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 10, (consulté le ).
↑Augusta (Augustina), née à Modène sans doute en 1821, a aussi été une soprane célèbre. Outre l'enseignement de sa mère, elle reçoit quelques leçons de Donizetti, qu'elle satisfait dans son interprétation de la nouvelle version de Maria di Rohan (Parme, Teatro Regio, cf. (it) « Maria di Rohan, opera lirica. Rappresentazione : prim. 1844 - Parma, Teatro Ducale » (consulté le )). Durant le carnaval 1843-44, elle chante au Teatro Carlo Felice de Gênes et pendant l'été 1844 au Teatro Grande de Brescia. Lors du carnaval 1844-45 elle remplace avec succès Giuseppina Strepponi au Teatro Carolino de Palerme. Elle se produit ensuite au Teatro Regio de Torino en 1846-47. Après cela, on ne trouve plus trace de sa présence sur les scènes italiennes. Elle épouse le violoniste Francalucci. Ils ont une fille, Eugenia, cantatrice elle aussi. Augusta meurt à Santiago au Chili en décembre 1875, cf. (it) « BOCCABADATI, Luigia (Luisa) », sur Dizionario Biografico degli Italiani - Volume 10, (consulté le )
(it) Francesco Regli, Dizionario biografico: dei più celebri poèti ed artisti melodrammatici, tragici e comici, maestri, concertisti, coreografi, mimi, ballerini, scenografi, giornalisti, impresarii, ecc. ecc. che fiorirono in Italia dal 1800 al 1860, Turin, E. Dalmazzo, , 592 p. (lire en ligne), p. 76
(it) Carlo Schmidl, Dizionario universale dei musicisti, G. Ricordi & C., , p. 59-60