Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Lyle David Mays |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Pianiste, musicien de jazz, compositeur, organiste, artiste d'enregistrement |
Période d'activité |
À partir de |
Membre de |
Pat Metheny Group (en) |
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Instruments | |
Label | |
Genres artistiques | |
Site web |
(en) www.lylemays.com |
Discographie |
Discographie de Lyle Mays (d) |
Lyle Mays est un claviériste et compositeur américain de jazz, né le à Wausaukee dans le Wisconsin et mort le à Los Angeles[1].
Il est particulièrement connu pour son travail au sein du Pat Metheny Group comme compositeur, arrangeur et instrumentiste (piano, synthétiseurs et, plus rarement, autoharpe, trompette et guitare).
Image externe | |
Portrait de Lyle Mays par Michel Delsol (1988) |
Depuis sa jeune enfance, Lyle Mays a toujours été immergé dans le monde de la musique. Adolescent, il participe à des camps d’été de jazz et peut étudier avec des musiciens tels que Rich Matteson et Marian McPartland.
Il développe ensuite ses talents de compositeur et d’arrangeur à l’université de North Texas State avant de commencer à tourner avec le Woody Herman's Thundering Herd.
En 1975, alors qu’il participe au festival de jazz de Wichita, Lyle Mays rencontre un guitariste de 20 ans, Pat Metheny. Lyle Mays déménage à Boston en 1977, et tous deux forment le Pat Metheny Group.
Il compose avec Pat Metheny la musique de la chanson This Is Not America de David Bowie enregistrée en 1984, dont ce dernier écrivit les paroles[2].
Le musicologue David Ake souligne que « dès ses débuts, Mays a fait preuve d'un style de claviériste jazz atypique. Contrairement au jeu de synthétiseur soliste de Jan Hammer, Herbie Hancock, Chick Corea, et des autres tenants de la fusion qui l'ont précédé, Mays manie de façon prédominante un timbre chaleureux et des « pads » soutenus. De même, dans son jeu de piano, Mays affiche rarement une conception linéaire orientée vers le bebop [...]. Son jeu révèle bien davantage l'influence indubitable de Keith Jarrett dans ses sonorités américaines pastorales [...]. En plus des synthétiseurs et du piano, Lyle Mays est peut-être le seul musicien de jazz à avoir fait de l'autoharpe un accessoire permanent de son arsenal musical »[3].
Lyle Mays
Avec Pat Metheny mais non reconnu comme album du Pat Metheny Group
Participations