Léojac | |||||
Le lac. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Montauban | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Quercy Vert-Aveyron | ||||
Maire Mandat |
Christian Quatre 2020-2026 |
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Code postal | 82230 | ||||
Code commune | 82098 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Léojacois | ||||
Population municipale |
1 276 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 100 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 00′ 13″ nord, 1° 26′ 52″ est | ||||
Altitude | 206 m Min. 107 m Max. 221 m |
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Superficie | 12,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Montauban (banlieue) |
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Aire d'attraction | Montauban (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Tarn-Tescou-Quercy vert | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | Site officiel | ||||
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Léojac[1] (souvent dénommée Léojac-Bellegarde[2]) est une commune française située dans le centre du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de l'Angle, le ruisseau du Tordre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Léojac est une commune rurale qui compte 1 276 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle est dans l'agglomération de Montauban et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Léojacois ou Léojacoises.
Commune de l'aire d'attraction de Montauban située dans son unité urbaine à l'est de Montauban et au sud de Saint-Étienne-de-Tulmont.
Léojac-Bellegarde est limitrophe de quatre autres communes. Les communes limitrophes sont Génébrières, Montauban, Saint-Étienne-de-Tulmont et Saint-Nauphary.
La superficie de la commune est de 1 280 hectares ; son altitude varie de 109 à 221 mètres[3].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le ruisseau de l'Angle, le ruisseau du Tordre, le ruisseau de Basset, le ruisseau de Cardine, le ruisseau de la Branche, le ruisseau de Rayconmès, le ruisseau du Rival et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[5],[Carte 1].
Le ruisseau de l'Angle, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Tauge à Saint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé 5 communes[6].
Le ruisseau du Tordre, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Génébrières et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de la Tauge à Saint-Étienne-de-Tulmont, après avoir traversé 3 communes[7].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 774 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 7 km à vol d'oiseau[10], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[11],[12].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[13]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[15] : la « retenue de Léojac-Génébrières » (91 ha), couvrant 2 communes du département[16].
Au , Léojac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montauban[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32,1 %), terres arables (25,7 %), forêts (23,6 %), prairies (11,2 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 6] (2,8 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Accès par l'autoroute A20 (rocade de Montauban) et les routes départementales D 70 et D 91.
Le territoire de la commune de Léojac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Tordre et le ruisseau de l'Angle. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2015 et 2017[21],[18].
Léojac est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 7],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 514 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 509 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 2002, 2003, 2011, 2017 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].
C'est en 1802 que la commune de Léojac est officiellement créée. Auparavant, le territoire actuel était partagé entre les communes de Léojac, Les Fargues et Bellegarde-Labastide.
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[27],[28].
La commune fait partie de la communauté de communes du Quercy vert et du canton de Tarn-Tescou-Quercy vert (avant le redécoupage départemental de 2014, Léojac faisait partie de l'ex-canton de Montauban-3).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].
En 2021, la commune comptait 1 276 habitants[Note 8], en évolution de +5,28 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
selon la population municipale des années : | 1968[33] | 1975[33] | 1982[33] | 1990[33] | 1999[33] | 2006[34] | 2009[35] | 2013[36] |
Rang de la commune dans le département | 102 | 78 | 62 | 49 | 56 | 42 | 48 | 51 |
Nombre de communes du département | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 | 195 |
Léojac fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par un groupe scolaire[37].
Chasse, pétanque, randonnée pédestre, pêche (lac du Tordre),
En 2018, la commune compte 494 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 284 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 520 €[I 6] (20 140 € dans le département[I 7]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 8] | 6 % | 6,7 % | 7,2 % |
Département[I 9] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 786 personnes, parmi lesquelles on compte 79,2 % d'actifs (71,9 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 20,8 % d'inactifs[Note 10],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 69 emplois en 2018, contre 82 en 2013 et 89 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 569, soit un indicateur de concentration d'emploi de 12,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,9 %[I 12].
Sur ces 569 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 48 travaillent dans la commune, soit 8 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 94,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,8 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
68 établissements[Note 11] sont implantés à Léojac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 68 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
2 | 2,9 % | (9,6 %) |
Construction | 16 | 23,5 % | (14,9 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
12 | 17,6 % | (29,7 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
21 | 30,9 % | (14,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
11 | 16,2 % | (13,6 %) |
Autres activités de services | 6 | 8,8 % | (9,3 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,9 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 68 entreprises implantées à Léojac), contre 14,1 % au niveau départemental[I 16].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[38] :
La commune est dans le « Bas-Quercy de Montclar », une petite région agricole située dans l'est du département de Tarn-et-Garonne[39]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 45 | 28 | 16 | 11 |
SAU[Note 14] (ha) | 660 | 477 | 348 | 358 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 15] à 28 en 2000 puis à 16 en 2010[41] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 76 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[42],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 660 ha en 1988 à 358 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 33 ha[41].