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Joseph-Alphonse Ferron (d) |
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Jacques Ferron Marcelle Ferron Paul Ferron (d) |
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Madeleine Ferron ( à Louiseville - à Québec) est une écrivaine québécoise. Romancière et nouvelliste, elle fut également commissaire gouvernementale et animatrice de radio. Elle a écrit dans plusieurs revues, dont Châtelaine et L'Actualité.
Née à Louiseville[1],[2], elle y a complété ses études primaires et ses études secondaires chez les sœurs de Sainte-Anne à Lachine. Elle poursuit ses études en auditeur libre en lettres à l'Université de Montréal et en ethnographie à l'Université Laval[3].
Elle se marie à Robert Cliche en 1945. Ils ont 3 enfants, dont David Cliche[4] Josée Cliche et Nicolas Cliche. La famille habite Saint-Joseph-de-Beauce plusieurs années[2].
En 1966, elle publie un premier recueil de nouvelles Cœur de sucre[5], et, la même année, son premier roman, La fin des loups-garous, qui fait le portrait d'une société en transition, partagée entre un passé religieux étouffant et son besoin d'émancipation. En 1979, elle devient présidente de la Fondation Robert-Cliche pour la protection du patrimoine des Beaucerons[1].
Souffrant de la maladie d'Alzheimer, elle meurt, à Québec, le à l'âge de 87 ans[4].
Le fonds d'archives de Madeleine Ferron est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[6].
Ferron tente d'analyser lucidement les sentiments souvent troubles de ses personnages littéraires. Elle est la sœur de l'écrivain Jacques Ferron (1921-1985), du médecin et humaniste Paul Ferron (1926-) et de la peintre Marcelle Ferron (1924-2001)[7],[8].
L'Association francophone pour le savoir a tenu un colloque consacré à son œuvre à l'Université du Québec à Rimouski en 2003[3].