Type de série | Série télévisée |
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Genre |
Policier Aventures |
Création | Victoria Spennato |
Acteurs principaux |
Lola Dewaere Tom Villa Daniel Prévost |
Musique | François Liétout |
Nb. de saisons | 2 |
Nb. d'épisodes | 6 |
Production
Durée | 52 minutes |
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Production |
Paloma Martin y Prada Cyrielle Mottin |
Société de production |
Marysol (groupe Newen) Ad Astra (groupe Newen) TF1 RTBF |
Diffusion
Pays d'origine |
France Belgique |
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Chaîne d'origine | RTL tvi |
Diff. originale | – en production |
Site web | Mademoiselle Holmes sur tf1.fr |
Mademoiselle Holmes est une série télévisée franco-belge réalisée par Frédéric Berthe, François Ryckelynck, Jean-Christophe Delpias et Sandra Perrin d'après un scénario de Victoria Spennato écrit en collaboration avec Laëtitia Kügler, et diffusée en Belgique à partir du sur RTL tvi, en France à partir du sur TF1 et au Québec à partir du sur Séries Plus.
Cette fiction, qui s'inspire librement des personnages de Sherlock Holmes et du docteur Watson, est une coproduction de Marysol (groupe Newen), TF1, Ad Astra (groupe Newen) et la RTBF (saison 2)[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7], réalisée avec la participation de RTL tvi (saison 1) et avec le soutien de la région des Pays de la Loire.
Charlie Holmes vit seule à Nantes dans une vieille maison aux allures de manoir anglais avec son grand-père Georges Holmes, qui est le fils du fameux détective britannique Sherlock Holmes, un père qui fut peu présent pour lui.
Charlie souffre de troubles de l'humeur et est sous médication mais, un jour, un accident éveille sa conscience. Elle arrête secrètement de prendre les médicaments que son grand-père lui fait prendre tous les jours et sent se développer en elle des talents insoupçonnés, qui lui permettent de passer d'un poste subalterne au bureau des plaintes de la police à un statut d'enquêtrice hors normes, et de marcher sur les traces de son arrière-grand-père avec l'aide de Samy Vatel, un stagiaire en médecine légale qui devient en quelque sorte son docteur Watson.
La série est créée par Victoria Spennato, en collaboration avec Laëtitia Kügler et avec la participation de Laure Mentzel et Mélusine Laura Raynaud[4],[5],[6],[8].
Elle est produite par Paloma Martin y Prada et Cyrielle Mottin pour Marysol (groupe Newen)[3],[4],[5],[6],[8].
Le , TF1 annonce dans un communiqué que la fiction aura une saison 2 vu les bonnes audiences de la première saison, meilleures que celles des autres nouvelles fictions de la chaîne, Mercato et Le Négociateur[9].
Cyrielle Mottin, productrice de la série, indique à Pure Médias : « On est déjà en train d'anticiper la saison 2. Nous, en tant que producteur, on prend le risque en lançant en écriture la saison 2. Quand on crée un personnage récurrent, on ne peut pas attendre trois ans avant qu'il revienne. C'est notre métier en tant que producteur d'anticiper ça, les plannings de Lola Dewaere et la décision de TF1 de renouveler la série. On doit être capable de sortir une saison par an »[9]. La productrice précise également qu'elle s'était assurée de l'engagement de Lola Dewaere pour plusieurs saisons « En amont du lancement de la série, on prévoit dans le contrat de Lola Dewaere une clause de récurrence. Elle s'est engagée pour plusieurs saisons si ça marche »[9].
Pour la production de la deuxième saison, Cyrielle Mottin crée, au sein de Newen Studios, sa propre société, Ad Astra, qui coproduit la nouvelle saison avec la société Marysol[7] et avec la RTBF (télévision belge)[1]. Par contre, RTL tvi se retire du projet : « Nous n'avions pas d'obligation d'acheter la deuxième saison, et puisque les audiences de la première n'étaient pas satisfaisantes, nous avons décidé d'en rester là. »[10].
Au début du mois de , Lola Dewaere annonce sa déception après l'annonce de la fin de la série Crime à... : « Nous n'étions pas au courant, nous avons tous été surpris […] Crime à... était ma petite bulle d'air. Celle de quitter Paris, d'aller tourner dans des villages du sud de la France, de retrouver Florence, Guillaume… Ça m'a fait un pincement au cœur bien entendu »[11],[12].
Quelques jours plus tard, elle présente sur les réseaux sociaux son changement de look radical et annonce un nouveau rôle : « Ce que fait Sara Mortensen sur Astrid et Raphaëlle, je rêve d'avoir un rôle comme ça, a expliqué la comédienne, c'est un super défi. C'est vrai que jusqu'ici, je travaille énormément, mais ce sont des personnages qui me ressemblent et dans l'expérience d'un comédien, c'est le Graal […] Ça arrive, j'ai un nouveau projet, mais je ne peux pas en parler […] il va y avoir une annonce bientôt. C'est un gros projet qui se prépare. Le tournage débute en mars. Je suis le rôle principal d'un 6 x 52. Cette série va être un truc complètement différent »[13],[14],[15].
Le , Télé-Loisirs annonce que l'actrice tournera à partir de la mi- une fiction appelée Mademoiselle Holmes, librement inspirée des personnages de Sherlock Holmes et de son partenaire dont le rôle est tenu par le comédien Tom Villa[2],[14],[15],[12],[16]. Le lendemain, le site Satellifacts annonce que la série est réalisée par Frédéric Berthe et François Ryckelynck[3]. Lola Dewaere commence a s'entraîner intensivement avec une professeur à apprendre à jouer du violon.
Lors de la présentation de la série, Lola Dewaere confie qu'elle partage de nombreux points communs avec son personnage : « Comme moi avec mon père, elle est à la recherche du moindre indice susceptible de la renseigner sur sa mère. Comme moi, elle a été élevée par ses grands-parents et porte un lourd héritage. Comme moi, elle a grandi dans une famille souffrant d'un sérieux problème d'addiction, et elle aussi consacre une grande partie de son existence à chercher qui elle est »[17].
Quand Télé-Loisirs lui demande si elle a lu les livres Sherlock Holmes pour tourner cette série, Lola Deware répond : « Je n'en ai pas ressenti le besoin car cette série est une adaptation très libre, une vraie création. Nous nous sommes vraiment éloignés de Sherlock Holmes pour étoffer le personnage »[18].
L'actrice précise : « Même si du sang de Holmes coule dans ses veines, Charlie a été élevée loin de son monde. Excepté sa capacité fulgurante à résoudre des affaires, elle a son identité à part entière et trouve d'ailleurs les réponses grâce à son sens de l'humain et son empathie, qui la démarquent nettement de son aïeul. »[10].
Le tournage de la série a lieu de la mi-mars à à Nantes dans le département de la Loire-Atlantique et à Londres au Royaume-Uni, où des scènes tournées sur le toit de l'un des célèbres bus à impériale rouge permettent d'apercevoir des lieux emblématiques de la ville comme Big Ben, le London Bridge, le London Eye et Portobello Road[4],[19].
Pour ce qui est des scènes se déroulant au musée consacré au célèbre détective à Londres dans Baker Street, la productrice Cyrielle Mottin précise que la production a remplacé, pour une question de droit, le vrai nom du lieu « Sherlock Holmes Museum » par « House of Sherlock »[20]. Les pièces de l'intérieur du musée ont été recréées dans un château près de Nantes, mais la façade extérieure a été reconstituée dans la capitale britannique : « On s'est rendu compte que le véritable musée est dans une rue très passante et exiguë. Nous avons alors recréé l'extérieur dans une rue de Londres »[20].
Le tournage de la deuxième saison commence le à Nantes et dans la région des Pays de la Loire[21],[22],[7].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données Allociné.
Charlie Holmes est une policière timide, reléguée à des tâches subalternes dans son commissariat de Nantes. Mais après un accident de voiture, elle se transforme en une enquêtrice intuitive, capable de s'attaquer aux affaires les plus complexes[23].
Un couple recomposé vient signaler la disparition de leur fille Anna. Mais Charlie Holmes ne tarde pas à découvrir que le téléphone prépayé qui a servi à effectuer la demande de rançon a été acheté par la mère, Vinca Le Pavec.
Un père signale la disparition de sa fille, l'influenceuse K-Lista. Charlie Holmes ne tarde pas à découvrir que le nombre de followers de la jeune femme sur les réseaux sociaux était en chute libre, et elle suspecte une disparition volontaire pour faire le buzz. Mais le corps de K-Lista est retrouvé dans les bois.
Nicolas, un ancien copain de lycée, appelle Charlie après avoir eu un accident de la route dans lequel son beau-frère Anthony a trouvé la mort. Charlie n'arrive pas à comprendre pourquoi il a fait appel à elle spécifiquement, alors qu'ils se sont perdus de vue depuis très longtemps. Par ailleurs, Charlie se brouille avec son grand-père car elle découvre qu'il lui a caché la vérité sur ses origines : Charlie descend non seulement de Sherlock Holmes mais aussi du professeur Moriarty, et elle a une demi-sœur, April Moriarty.
Charlie se rend à Londres pour rencontrer sa demi-sœur April Moriarty. En visitant le Sherlock Holmes Museum dans Baker Street, elle découvre la fille d'une célèbre actrice cachée dans un coffre. L'adolescente, Tracy Sheraton, prétend avoir entendu dans le musée la voix de sa sœur, morte il y a trois ans. Charlie mène l'enquête. Par ailleurs, sa rencontre avec April Moriarty se passe très mal.
Ji Young Park, employée dans une usine de fabrication de crème à la glace, est retrouvée morte dans une chambre froide. Charlie découvre que la jeune femme souffrait de troubles du comportement alimentaire et fréquentait un centre de cryothérapie pour brûler les graisses accumulées à cause de la malbouffe. Mais ce centre l'a radiée parce qu'elle avait pris une deuxième carte pour augmenter le nombre de séances. L'enquêtrice comprend alors que Ji Young pratiquait en secret des séances de cryothérapie à l'usine.
Charlie se réveille dans la cabane de pêcheur de son grand-père, qui gît blessé à quelques mètres d'elle. Georges Holmes est hospitalisé, dans le coma. Charlie est écartée de l'enquête par la commissaire Billon mais les indices contre elle s'accumulent à un point tel qu'elle finit par croire elle-même à sa culpabilité.
Charlie est innocentée par l'IGPN dans l'affaire de la mort d'April Moriarty, tombée d'une falaise : elle peut réintégrer le commissariat[1],[29].
Marc Vernant, un marchand de panneaux solaires qui a fait faillite, est trouvé mort dans la rue, avec des griffures suspectes sur le torse. Leur enquête mène Charlie et Samy à un bar à chats, le Matouvu, dont ils découvrent qu'il cache un trafic de chats de race volés.
Daniel Saint Pierre, un sportif qui squatte une villa de luxe, est trouvé mort dans la salle de fitness de cette villa, avec une piqûre suspecte dans le cou.
Charlie et Samy découvrent que ce sportif est en fait Jérôme Boissard, un comptable qui mène une double vie. Leur enquête les mène à un fight club où l'on pratique les arts martiaux mixtes (MMA) et où la testostérone circule sous le manteau. Charlie y fait la connaissance de Lila, qui se prépare pour les championnats du monde.
Par ailleurs, Ben, amant de Charlie et photographe à ses heures, lui montre des photos de « zadistes » sur lesquelles Charlie reconnaît April Moriarty : sa pire ennemie est donc encore en vie.
En Belgique, la première saison est diffusée le mardi vers 21 h 30 sur RTL tvi par salve de deux épisodes du 2 au [25].
Épisode | Diffusion | Audience moyenne | Réf. | ||
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Jour | Horaire | Nombre de téléspectateurs |
Classement | ||
1 | Mardi | 21 h 30 - 22 h 30 | 185 056 | 3e | [30] |
2 | 22 h 30 - 23 h 30 | ||||
3 | Mardi | 21 h 30 - 22 h 30 | 143 700 | 4e | [31] |
4 | 22 h 30 - 23 h 30 | ||||
5 | Mardi | 21 h 30 - 22 h 30 | 179 918 | [32] | |
6 | 22 h 30 - 23 h 30 | ||||
Moyenne de la saison | 169 558 |
En France, la première saison est diffusée le jeudi vers 21 h 10 sur TF1 par salve de deux épisodes du 11 au .
Épisode | Diffusion | Audience moyenne | Réf. | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Jour | Horaire | Nombre de téléspectateurs |
Part de marché (sur les 4 ans et plus) |
Part de marché (FRDA-50) |
Classement[Notes 1] | ||
1 | Jeudi | 21 h 10 - 22 h 10 | 5 160 000 | 26,2 % | 31,9 % | 1er | [33] |
2 | 22 h 10 - 23 h 15 | 3 820 000 | 25 % | ||||
3 | Jeudi | 21 h 10 - 22 h 10 | 4 140 000 | 21,1 % | 26,7 % | [34] | |
4 | 22 h 10 - 23 h 15 | 3 340 000 | 20,7 % | ||||
5 | Jeudi | 21 h 10 - 22 h 10 | 4 210 000 | 22 % | 23,2 % | [35] | |
6 | 22 h 10 - 23 h 15 | 3 490 000 | 24,2 % | ||||
Moyenne de la saison | 4 030 000 | 23,2 % | 27,3 % | 1er | [36] |
En Belgique, la deuxième saison est diffusée le jeudi à 20 h 30 sur La Une par salve de deux épisodes du au .
Épisode | Diffusion | Audience moyenne | Réf. | ||
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Jour | Horaire | Nombre de téléspectateurs |
Classement | ||
1 | Jeudi | 20 h 30 - 21 h 30 | 253 862 | 1er | [37] |
2 | 21 h 30 - 22 h 30 | ||||
3 | Jeudi | 20 h 30 - 21 h 30 | |||
4 | 21 h 30 - 22 h 30 | ||||
5 | Jeudi | 20 h 30 - 21 h 30 | |||
6 | 21 h 30 - 22 h 30 | ||||
Moyenne de la saison |
En France, la deuxième saison est diffusée le jeudi à 21 h 10 sur TF1 à partir du .
Épisode | Diffusion | Audience moyenne | Réf. | ||||
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Jour | Horaire | Nombre de téléspectateurs |
Part de marché (sur les 4 ans et plus) |
Part de marché (FRDA-50) |
Classement[Notes 2] | ||
1 | Jeudi | 21 h 10 - 22 h 10 | 4 130 000 | 20,6 % | 21,7 % | 1er | [38] |
2 | 22 h 10 - 23 h 10 | 3 030 000 | 19,5 % | ||||
3 | Jeudi | 21 h 10 - 22 h 10 | |||||
4 | 22 h 10 - 23 h 10 | ||||||
Moyenne de la saison |
Pour Alexandre Letren du site VL-Média « la grande réussite de la série réside dans ses personnages […] Mais c'est bien Lola Dewaere qui constitue la très belle révélation de cette série, elle qui rêvait de jouer un rôle loin de ce qu'elle est : « Ce que fait Sara Mortensen sur Astrid et Raphaëlle, je rêve d'avoir un rôle comme ça » avait-elle précisé dans la presse au moment de l'annonce du projet. »[24].
Bruna Fernandez, du site Pure Médias, estime que « l'équipe a créé un tout nouveau personnage, brillant comme le personnage de fiction britannique créé par Sir Arthur Conan Doyle, mais beaucoup plus empathique »[26].
Pour Télé-Loisirs, « Ces six premiers épisodes sont une belle réussite, tant ils montent en puissance jusqu'à un final intense. Vraie belle surprise, Mademoiselle Holmes nous réveille et prouve que la fiction policière peut encore se réinventer, même en utilisant un mythe mondialement connu »[39].
Pour Le Point, la série est « efficace mais sans originalité » et constitue un « pari à moitié réussi »[40].
Pierre Langlais, de Télérama, pose la question « un Sherlock français au féminin, était-ce bien nécessaire ? » : « Depuis les films de Guy Ritchie, inégaux, et la formidable série de Steven Moffat, Sherlock est devenu une marque déclinée à tort et à travers par la fiction. Il n'était pas nécessaire de la recycler à nouveau »[41],[42].
Pour Moustique, « cette nouvelle fiction, produite par TF1, s'avère d'excellente facture »[17].