Le terme madréporite (parfois appelé « plaque madréporitique » ou « madrépore ») désigne un organe filtreur très minéralisé, propre aux échinodermes, en particulier les étoiles de mer et les oursins, point de départ du système ambulacraire.
Les madréporites sont des hydropores (valves filtrantes) situées sur la plaque madréporitique des échinodermes : elles font ainsi communiquer le système aquifère de l'animal avec le milieu (l'eau de mer), leur permettant de respirer et d'assurer la régulation de leur pression hydrostatique[1].
L'eau part ensuite dans le système aquifère, qui commande notamment le gonflement des podia pour les espèces qui en sont pourvues[2]. La plaque madréporitique est une plaque parfois assez grosse, située à la surface supérieure du corps, généralement en position subcentrale (elle est généralement le seul élément ne respectant pas la symétrie pentaradiaire des échinodermes, et permet ainsi de repérer leur axe antéro-postérieur cryptique). Cette plaque est très minéralisée, dure et rugueuse, et semble parcourue d'un fin réseau labyrinthique de fines perforations, comme le corail du genre Madrepora auquel elle doit son nom.
Tous les échinodermes ont un système aquifère, alimenté par une (ou plusieurs) plaque madréporitique :
(en) Christopher Mah, « Secrets of the Starfish Sieve Plate & Madreporite Mysteries ? », sur The Echinoblog (consulté le ).