Magnivray

Magnivray
Magnivray
Église de l'Assomption de Magnivray.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Lure
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Luxeuil
Maire
Mandat
Christian Chamagne
2020-2026
Code postal 70300
Code commune 70314
Démographie
Population
municipale
166 hab. (2021 en évolution de −0,6 % par rapport à 2015)
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 54″ nord, 6° 28′ 16″ est
Altitude Min. 294 m
Max. 361 m
Superficie 4,76 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Luxeuil-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mélisey
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Magnivray
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Magnivray
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Magnivray

Magnivray est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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Communes limitrophes

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Rose des vents La Bruyère Rose des vents
Esboz-Brest N La Corbière
O    Magnivray    E
S
Citers Rignovelle Belmont

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 277 mm, avec 13,9 jours de précipitations en janvier et 10,4 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 977,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,9 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −25,9 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Magnivray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 41 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), forêts (22,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la commune était orthographié Magnivraye en 1793, Magny-Vray en 1801. La graphie actuelle est plus récente[13].

Politique et administration

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Carte départementale représentant en rouge la communauté de communes du Pays de Luxeuil.

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de l'arrondissement de Lure du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la deuxième circonscription de la Haute-Saône.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Luxeuil-les-Bains, puis, lors de sa scission en 1985, la commune a été rattachée au nouveau canton de Saint-Sauveur[13]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mélisey.

Intercommunalité

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La commune fait partie de la communauté de communes du Pays de Luxeuil créée le .

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs[14]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1981 ? Jean Aubry DVG  
en 1983   Georges Chamagne    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2008 Jean Aubry    
mars 2008[15] En cours
(au 27 mai 2020)
Christian Chamagne
Petit-fils de Georges Chamagne[16]
  Agriculteur
Réélu pour le mandat 2020-2026[17]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

En 2021, la commune comptait 166 habitants[Note 3], en évolution de −0,6 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
325343395407407429450470467
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
410425442439459434391412414
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
407406407308301275254225209
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
195159151161153155160160167
2014 2019 2021 - - - - - -
166168166------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Magnivray et Saint-Sauveur », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Luxeuil », sur la commune de Saint-Sauveur - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Magnivray ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Luxeuil-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. « Les maires de Magnivray », sur francegenweb.org (consulté le ).
  15. « Le maire se représente », L'Est républicain, édition de Haute-Saône,‎ (lire en ligne) « Conseiller municipal de 1983 à 1989, adjoint de 1995 à 2008, maire depuis 2008, Christian Chamagne sollicite une sixième fois les suffrages de ses concitoyens, à la tête d’une liste comptant huit sortants et trois nouveaux candidats ».
  16. « Christian Chamagne brigue un sixième mandat d’élu local », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « Christian Chamagne se prépare pour un nouveau mandat, si les électeurs du village continuent à lui accorder leur confiance. Ce sera un sixième mandat d’élu local. Il a été élu en 1983, sur la liste de son grand-père Georges, alors maire « inamovible ».
  17. « 3e mandat pour Christian Chamagne », sur L'Est républicain, (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. « La nouvelle statue de la Vierge inaugurée », L'Est républicain,‎ (lire en ligne) « La première statue a été installée ici même en 1945, au retour des prisonniers de guerre, en reconnaissance à Marie pour leur retour sains et saufs. À l’époque, c’est le père Lucien Bazar qui avait procédé à son implantation avec l’aide des élus et des habitants de notre paroisse. (...) Malgré un entretien régulier, la pluie et surtout le gel l’ont détériorée. « Nous avons décidé au conseil municipal, avec le soutien des élus de Rignovelle, de procéder à son remplacement, avec une nouvelle plaque ‘’Souvenir à Marie 1939-1945’’, pour que les générations futures et surtout les jeunes se souviennent ».