Le Mahasamghika (IAST: Mahāsāṅghika ou mahāsāṃghika ; pāli : Mahāsanghika, « Ceux de la Grande Assemblée », ou Mahāsangītikā, « Ceux de la Grande Récitation ») est une école du bouddhisme ancien. Elle est née à la suite du deuxième concile, comme le courant Sthaviravāda. Les moines se disputaient alors sur les pratiques à suivre[1]. Elle a permis la création de nombreux autres courants en Inde. Certains historiens[Lesquels ?] considèrent que l'école Mahayana s'est inspiré du Mahāsāṅghika.
Plusieurs courants du bouddhisme ancien viennent de cette école[2] :
L'école Mahasamghika se caractérise, selon le vénérable maître bouddhiste vietnamien Thích Nhất Hạnh[3], comme une réaction contre les tendances scolastiques et dogmatiques de l'époque (par exemple les écoles Theravada, Sarvāstivādin, Sautrāntika, etc...). Au milieu du IVe siècle av. J.-C., l'école Mahansanghika pose de nouveau le problème de la connaissance; elle souligne l'importance de la purification de l'esprit afin de réaliser l'illumination. Révélant la futilité de l'étude et de l'analyse des dharmas, cette école encourage les expériences spirituelles directes.