La maintenance prévisionnelle, ou maintenance anticipée (en anglais predictive maintenance)[1], est, selon la norme NF EN 13306 X 60-319 (2018), une « maintenance conditionnelle exécutée suite à une prévision obtenue grâce à une analyse répétée ou à des caractéristiques connues et à une évaluation des paramètres significatifs de la dégradation du bien »[2].
Le principe de la maintenance prévisionnelle est le suivant : tout élément manifeste des signes, visibles ou non, de dégradation qui en annoncent la défaillance. Le tout est de savoir reconnaître ces signes précurseurs. Des appareils permettent de mesurer cette dégradation, laquelle peut être une variation de température, de vibration, de pression, de dimension, de position, de bruit, etc. Ces dégradations peuvent donc être d’ordre physique, chimique, comportemental, électrique ou autre.
Le but de cette maintenance est d’agir sur l’élément défaillant au plus près de sa période de dysfonctionnement. Elle permet aussi de suivre une dégradation dans le cas d’une durée de vie variable d’un élément. Toutes ces actions permettent donc de réduire la fréquence des pannes tout en optimisant la fréquence des interventions préventives.
La maintenance prévisionnelle a la particularité d’être facile à suivre mais est plus complexe à mettre en place.
Pour mettre en place une maintenance prévisionnelle il est nécessaire de :
On notera le principe suivant : La dégradation est à mettre en relation avec la durée. Le franchissement d’un seuil prédéterminé enclenchera l’action de maintenance.
Les outils de la maintenance prévisionnelle sur les machines tournantes sont :