Maki (parti politique, 1965)

Parti communiste israélien
(he) המפלגה הקומוניסטית הישראלית
(ar) الحزب الشيوعي الاسرائيلي
Image illustrative de l’article Maki (parti politique, 1965)
Logotype officiel.
Présentation
Direction Collective
Fondation 1 septembre 1965
Scission de Maki
Siège Nazareth, Tel Aviv-Jaffa
Figures notables Meir Vilner
Tawfik Toubi
Organisation de jeunesse Alliance de la jeunesse communiste israélienne
Journal Al-Ittihad
Symbole électoral ו
Positionnement Extrême gauche
Idéologie Communisme
Marxisme-léninisme[1]
Altermondialisme[2]
Affiliation nationale Hadash
Affiliation internationale Solidnet
Couleurs Rouge
Site web maki.org.il
Représentation
Knesset
3  /  120

Le Maki (hébreu : מק"י, acronyme pour המפלגה הקומוניסטית הישראלית (HaMiflega HaKomunistit HaYisraelit) ; arabe : الحزب الشيوعي الاسرائيلي (Al-Ḥizb ash-Shiū`ī al-'Isrā'īlī), litt. « Parti communiste israélien ») est un parti politique d'extrême gauche israélien et fait partie d’une alliance politique, le Hadash. Le parti était initialement appelé Rakah (hébreu : רק"ח, acronyme pour רשימה קומוניסטית חדשה (Reshima Komunistit Hadasha), litt. « Nouvelle liste communiste »), et ne doit pas être confondu avec le Maki, qu’il quitta dans les années 1960.

Le Rakah fut créé le 1er septembre 1965 en raison de désaccords internes au sein du Maki. Le Maki, constituant le Parti communiste israélien original, vit une division entre une faction majoritairement juive menée par Moshe Sneh, reconnaissant le droit à exister d’Israël et critique vis-à-vis de l’antisionisme croissant de l’Union soviétique, et une faction majoritairement arabe, de plus en plus antisioniste. En conséquence, la faction pro-palestinienne (comprenant Émile Habibi, Tawfik Toubi et Meir Vilner) quitta le Maki afin de créer un nouveau parti, le Rakah, reconnu par l’URSS comme le parti communiste « officiel » d’Israël : les médias soviétiques indiquèrent ainsi que « le groupe Mikunis-Sneh avait fait défection pour rejoindre le camp bourgeois-nationaliste »[3].

Les élections législatives de 1965 virent le Rakah obtenir 3 sièges à la Knesset, battant le Maki qui n’en obtint qu’un. L’opposition du Rakah au sionisme et à la guerre des Six Jours conduisit à son exclusion du gouvernement d’unité nationale de la 6e Knesset. Lors des élections en 1969, le Rakah obtint à nouveau 3 sièges ; quatre ans plus tard, en 1973, le parti en obtint un supplémentaire.

Peu avant les élections de 1977, le parti s’associa avec d’autres partis de gauche et arabes, y compris des membres des Black Panthers afin de former le Hadash. Hadash signifie « nouveau » en hébreu, référence possible au nom Rakah. C’est aussi l’acronyme hébreu pour Le Front Démocratique pour la Paix et l’Égalité. Dans le même temps, le Maki original avait disparu après sa fusion au sein du Ratz en 1981. En 1989, les membres du Rakah décidèrent de rebaptiser le parti du nom de Maki, afin de refléter leur statut de seul parti communiste officiel en Israël[4]. Le parti reste à ce jour la principale composante du Hadash, et possède le journal Al-Ittihad.

Le Parti communiste organise des manifestations en 2020 pour dénoncer le projet d'annexion d’une grande partie de la Cisjordanie[5].

Articles connexes

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Références

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(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Maki (political party) » (voir la liste des auteurs).
  1. Ilan Lior, « MK Dov Khenin: Netanyahu government is dangerous for Israel », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Dalia Shehori, « He'll wage war on globalization and global warming », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (ru) « Mezhdunarodnaya Zhizn », dans Välispanoraam 1972, Tallinn, 1973, p. 147 (Foreign Panorama 1972).
  4. (en) Nouvelle liste communiste (Rakah) sur le site de la Knesset.
  5. « Israël. Des voix contre l’annexion », sur L'Humanité,