Makino Sadanaga

Makino Sadanaga
Fonction
Daimyo
Titre de noblesse
Daimyo
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
Nom dans la langue maternelle
牧野貞長Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Enfants
Makino Sadaharu (d)
Nishio TadayoshiVoir et modifier les données sur Wikidata

Makino Sadanaga (牧野 貞長?, -) est un daimyo du milieu de l'époque d'Edo de l'histoire du Japon[1].

Les Makino font partie des clans de daimyos appelés « fudai » ou « clans de l'intérieur » composés de vassaux héréditaires et d'alliés du clan Tokugawa, par opposition aux clans tozama ou « clans de l'extérieur[2] ».

Généalogie du clan Makino

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Le clan Makino fudai apparaît au XVIe siècle dans la province de Mikawa. Leur élévation de statut par Toyotomi Hideyoshi date de 1588[2]. Ils prétendent descendre de Takechiuchi no Sukune[3], homme d'État légendaire[4] et amant de la légendaire impératrice Jingū[5].

Sadanaga fait partie d'une branche cadette des Makino créée en 1680[2]. Ces Makino résident successivement au domaine de Sekiyado dans la province de Shimōsa en 1683 ; au domaine de Yoshida dans la province de Mikawa en 1705; au domaine de Nabeoka dans la province de Hyūga en 1712 et de 1747 jusqu'en 1868 au domaine de Kasama (80 000 koku) dans la province de Hitachi[3].

Tour d'angle du château de Kasama dans l'actuelle ville de Kasama de la préfecture d'Ibaraki.

Le chef de cette lignée de clan est fait « vicomte » dans le cadre du nouveau système nobiliaire mis en place par le gouvernement de Meiji[3].

Officiel Tokugawa

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Sadanaga sert le shogunat Tokugawa comme 28e Kyoto shoshidai durant la période allant du au [1]. Sadanaga et le fils de Makino Sadamichi (1707-1749), lui-même 19e shoshidai. Il serait parent éloigné du 55e shoshidai, Makino Tadayuki (1824-1878), descendant de la branche ainée des Makino[3].

Source de la traduction

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Notes et références

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  1. a et b (de) Eva-Maria Meyer, « Gouverneure von Kyôto in der Edo-Zeit »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Universität Tübingen.
  2. a b et c Georges Alpert, Ancien Japon, (lire en ligne), p. 70.
  3. a b c et d Edmond Papinot (Jacques Papinot, 2003), Dictionnaire d’histoire et de géographie du Japon, . « Makino » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ), p. 29.
  4. (de) Kurt Brasch, Japanischer Volksglaube, Mitteilungen der deutschen Gesellschaft für Natur- und Völkerkunde Ostasiens, (lire en ligne), p. 56.
  5. Christine Guth (Jon Carter Covell et Alan Covell), « Book Reviews: Japan's Hidden History: Korean Impact on Japanese Culture », Numen, vol. 33, no 1,‎ , p. 178-179 (lire en ligne).

Bibliographie

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  • Georges Appert et H. Kinoshita, Ancien Japon, Tokyo, Imprimerie Kokubunsha, (lire en ligne).
  • Eva-Maria Meyer, Japans Kaiserhof in de Edo-Zeit: Unter besonderer Berücksichtigung der Jahre 1846 bis 1867, Münster, Tagenbuch, (ISBN 3-8258-3939-7, lire en ligne).
  • James Murdoch, A History of Japan, Londres, Routledge, (ISBN 0-415-15417-0, lire en ligne).
  • Edmond Papinot, Dictionnaire d'histoire et de géographie du Japon, Tokyo, Librairie Sansaisha, . « Nobiliaire du Japon » [PDF], sur www.unterstein.net (consulté le ).
  • Sasaki Suguru, Boshin sensō: haisha no Meiji ishin, Tokyo, Chūōkōron-shinsha, .

Lien externe

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