Manderen-Ritzing | |
Église de l'Invention de Saint-Etienne. | |
Blason. |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Bouzonvillois et des Trois-Frontières |
Statut | commune déléguée |
Code postal | 57480 |
Code commune | 57439 |
Démographie | |
Gentilé | Manderenois |
Population | 422 hab. (2016 ) |
Densité | 47 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 03″ nord, 6° 26′ 13″ est |
Altitude | Min. 216 m Max. 416 m |
Superficie | 8,92 km2 |
Élections | |
Départementales | Bouzonville |
Localisation | |
modifier |
Manderen [mɑ̃dʁən] est une ancienne commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est. Depuis le , c'est une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing.
Ses habitants, au nombre de 426 en 2015, sont appelés les Manderenois en français et les Mannerer en platt lorrain.
Le village de Manderen est situé au nord-ouest du département mosellan, dans le pays de Sierck, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Thionville. Il est frontalier avec la Sarre allemande et situé à quelques kilomètres du Luxembourg.
L'autoroute allemande A8 tangente la limite nord-est du territoire communal.
Le territoire de la commune déléguée inclut :
Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :
La seigneurie relevait d'abord des ducs de Lorraine, puis devint fief luxembourgeois sous Jean l'Aveugle en 1346.
Avant la Révolution française, Manderen était enclavé dans la Lorraine, près de la frontière de l'électorat de Trèves et appartenait aux Pays-Bas autrichiens comme dépendance du Luxembourg. Lorsque la France conquit les provinces autrichiennes et les réunit à son territoire en les divisant en départements, Manderen fut classé dans le département des Forêts. Lorsque ce département fut divisé en arrondissements et en cantons, ce village appartint au canton de Remich, dans l'arrondissement de Luxembourg, en vertu de l'arrêté consulaire du 15 ventôse an X[6].
Après la séparation des départements des Forêts et de la Sarre, Manderen se trouva enclavé dans le département de la Moselle, à une très faible distance de la ligne frontière établie par les traités de 1814 et de 1815. Le cours de la Moselle, à sa sortie de France, ayant formé la limite entre le nouveau royaume des Pays-Bas et le Grand-Duché du Bas-Rhin attribué à la Prusse, et Manderen se trouvant sur la rive droite du côté des possessions prussiennes, le cabinet de Berlin crut avoir des droits sur ce village et ne l'abandonna définitivement à la France que par la Convention de limites du 23 octobre 1829[6]. En fait, la Prusse avait annexé dès 1814 tous les territoires anciennement luxembourgeois, puis relevant du département des Forêts, situés à l'est (rive droite) de la Moselle. Manderen faisait partie de ces territoires, et Berlin ne croyait pas y avoir des droits, mais en était sûre.
Une ordonnance royale du fit de Manderen le chef-lieu d'une commune en lui donnant pour annexes les lieux de Tenting (Tunting) et Mensberg[6]. Mensberg fut une annexe de Tunting de 1790 à 1830[1], ce qui explique le nom de Tenting-Mensberg qui fut porté par cette ancienne commune.
À la suite d'un arrêté préfectoral du , Manderen devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Manderen-Ritzing à partir du . Le village de Manderen est par ailleurs le chef-lieu de ladite commune nouvelle[7].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1806. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2016, la commune comptait 422 habitants[Note 1], en évolution de +0,24 % par rapport à 2010 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Blason | De sable au lion d'argent ; au franc-canton d'argent à la croix de gueules [12]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |