Manuel Pavía y Lacy | |
Portrait | |
Fonctions | |
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Sénateur | |
Capitaine général des Philippines | |
Ministre de la Guerre | |
– (moins d’un an) |
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Biographie | |
Surnom | Marquis de Novaliches |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Grenade |
Date de décès | (à 82 ans) |
Lieu de décès | Madrid |
Conjoint | Comtesse de Sainte Isabelle |
Diplômé de | Académie d'Artillerie de Ségovie |
Profession | Militaire |
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Manuel Pavia y Lacy, aussi connu sous le nom de marquis de Novaliches ou Novaliches (1814 - 1896), est un militaire et homme d'Etat espagnol.
Né le 6 juillet 1814 à Grenade, Manuel Pavia étudie au collège Jesuite de Valence, puis entre à l'Académie d'Artillerie de Ségovie. Lieutenant en 1833, il est dans la garde de la reine Isabelle II.
A seulement 26 ans, et dans le contexte de la Première Guerre Carliste, il est fait général de division.
Sénateur à partir de 1845, le Parti Modéré au pouvoir en 1847 le nomme ministre de la Guerre. Il est bientôt envoyé en Catalogne, au cours de la deuxième guerre carliste qui fait rage, mais échoue à y contenir les troubles.
Il reçoit le titre de marquis en 1848[1], puis en 1852, il est fait capitaine général des Philippines et envoyé à Manille, où il mène diverses réformes. De plus, en 1854, il écrase une insurrection.
Dès son retour en Espagne, il épouse la comtesse de Sainte Isabelle, puis il commande les réserves militaires pendant la Guerre d'Afrique. Appelé à deux reprises au ministère de la guerre, d'abord par O'Donnell puis par Narváez, il rejette l'offre. Finalement nommé chef du gouvernement en 1864, il forme un cabinet qui ne tiendra que quelques jours.
Il prend la tête de l'armée pour écraser l'insurrection à Madrid du 22 juin 1866, et lorsque la révolution éclate en septembre de 1868, il accepte le commandement des troupes de la reine. Il est néanmoins battu par Francisco Serrano à la bataille du Pont d'Alcolea du 28 septembre 1868, lors de laquelle il est blessé au visage, en restant totalement défiguré. Cette défaite sonne la réussite de la révolution, et l'exil de la reine.
Il s'écarte des affaires du pays pendant la période qui suit, avant de revenir sous la Restauration, où il redevient sénateur. Le nouveau roi, Alphonse XII lui attribue l'Ordre de la Toison d'Or. Il avait déjà gagné l'ordre de Saint-Ferdinand.
Il meurt à Madrid le 22 octobre 1896.