Situé à 13 km au Sud de Péronne, le village s'est construit au carrefour de l'ex-route nationale 17 dite « route des Flandres » (actuelle RD 1017) et de la route départementale 45. L'autoroute A 29 limite le territoire communal au nord-ouest.
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 44, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel et ligne n°50)[2].
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Première Guerre mondiale
La commune est située dans la zone des combats de la bataille de la Somme lors de la Première Guerre mondiale. Le village, dont la population avait été évacuée[4], est considéré comme détruit à la fin de la guerre[5],[6] et l'église sont détruits pendant ces combats[7],[8].
Aucun candidat ne s'est présenté au premier tour des élections municipales de 2014 dans la commune limitrophe de Misery. Un ancien maire, Eugène Puche, a constitué une liste pour le second tour, qui a été élue[14].
À la suite de cette difficulté, les municipalités de Misery et de Marchélepot ont engagé une réflexion en vue de leur fusion sous le régime des communes nouvelles, qui aboutit à cette union le [15].
Après une réunion publique qui a eu lieu le [16] et un vote favorable des conseils municipaux des communes concernées, Misery et Marchélépôt ont fusionné le pour former la commune nouvelle de Marchélepot-Misery, par un arrêté préfectoral du [17].
Marchélepot était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[19].
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[20],[21],[22]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [23], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].
En 2016, la commune comptait 472 habitants[Note 1], en évolution de +0,85 % par rapport à 2010 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
↑ a et bErnest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 1092.
↑« Une marche pour l’exode entre Ham et Marchélepot-Misery : Une marche commémorative en mémoire du retour de l’exode de la Grande Guerre est organisée le 2 juin de Ham à Marchélepot », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Il y a un siècle, les habitants des villages à l’est de la ligne Roye-Péronne avaient été obligés, par les Allemands, à quitter leur village. Ceux qui habitaient à l’ouest de la ligne sont partis vers Paris, ceux à l’est ont pris à pied la route vers Saint-Quentin, en passant par Ham ».
↑Section photographique de l'armée, « Marchélepot. Un coin du village en ruines », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : l'église de Marchélépot », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Marchélepot. L'église. Façade occidentale, le portail », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 41, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
↑L'Aérophile, 1er au 15 novembre 1916.Lire en ligne sur Gallica[1].
↑Arnaud Brasseur, « Le mariage a trouvé son parrain : À quelques semaines du rapprochement entre les villages de Marchélepot et de Misery, Stéphane Demilly (député) a rencontré les élus et habitants des deux villages », Le Journal de Ham, no 96, , p. 13« Dans quelques semaines, les villages de Misery et de Marchélepot ne feront plus qu’un. Une réflexion commencée lors des dernières élections municipales, lorsqu’aucun candidat ne s’était déclaré à Misery. « S’il n’y avait pas eu de candidature, on serait déjà rattaché à Marchélepot, mais autant faire cela en discutant avant. Il y a 130 habitants dans le village, c’est trop peu pour motiver et pour monter des dossiers de subventions », analyse Eugène Puch, maire de Misery ».
↑Ludovic Lascombe, « Marchélepot et Misery prêtes à se dire oui : Une réunion publique a eu lieu samedi 15 septembre sur le projet de fusion des deux villages pour le 1er janvier 2019 », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Arrêté préfectoral du 28 septembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Marchélepot-Misery au 1er janvier 2019 », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2018-062, , p. 14-18 (lire en ligne [PDF])
↑Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard, (lire en ligne).
↑« Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre, (lire en ligne).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région, (lire en ligne).
↑« Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031, , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
↑A.B., « D. Potel et F. Ragueneau, élus conseillers départementaux : Déjà en tête au soir du premier tour, le binôme de droite a confirmé dans les urnes dimanche soir. Ils siégeront à Amiens pour représenter le canton de Ham au conseil départemental. Retrouvez les résultats commune par commune », Le Journal de Ham, no 39, , p. 2« Avec 56,22% des suffrages, le binôme de droite est élu au conseil départemental de la Somme ».
↑ a et bAndré Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 271 (ASINB000WR15W8)