Marcy est une commune située dans le département de la Nièvre, dans l’arrondissement de Clamecy. La superficie de la commune est de 1 431 hectares. Son altitude varie entre 209 et 383 mètres[1]. Elle compte 153 habitants en 2017, appelés les Marcycois et les Marcycoises.
Le village est implanté dans le nord de la Nièvre, à environ 50 km de Nevers (par la route). Il est situé à 6 km de Varzy et à 22 km au sud-ouest de Clamecy, son chef-lieu d'arrondissement.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Premery », sur la commune de Prémery à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,1 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,1 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Au , Marcy est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].
Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (37,4 %), prairies (35,5 %), forêts (15,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 1798, le curé Jean-Baptiste-Alexandre Taillat, « prêtre souverainement immoral », est accusé de semer le trouble dans la commune et d’avoir expulsé le nouvel acquéreur du presbytère[16].
En 1906[18], le nombre d'habitants de Marcy, qui compte 204 maisons, s'élève à 404 individus. La commune compte un curé, un garde champêtre, deux instituteurs et quatre cantonniers. La profession la plus représentée est celle de propriétaire cultivateur (66), suivie par les ouvriers agricoles (20) - souvent qualifiés de domestiques -, les cultivateurs (13), les domestiques (7), les journaliers (6), les agriculteurs (2) et les fermiers (2). Les commerçants se comptent sur les doigts de la main : deux épiciers, un aubergiste et un marchand de bestiaux. Les artisans sont plus nombreux : quatre charpentiers, trois maçons, trois charrons, deux maréchaux-ferrants, deux sabotiers, un tonnelier, un basse-courier, un jardinier... La Compagnie des chemins de fer emploie deux gardes-barrières et deux poseurs[19]. La commune compte également deux rentiers. Au total, on relève à Marcy vingt-cinq professions différentes. Il n’y a, selon le recensement de 1906, ni médecin ni notaire ni sage-femme dans la commune. Enfin, dix-sept enfants de l’assistance et deux nourrissons sont placés dans des familles d’accueil du village.
1914-1918 : 24 noms[20] figurent sur le monument aux morts de la commune[21].
1972 et 1974 : fermeture successive des deux écoles de la commune, l’école du bas et l’école du haut[17].
1692 : Edme-Ravaud de Vieilbourg, abbé de l’abbaye de Marcy, prieur, seigneur spirituel et temporel du prieuré de Cessy, Saint-Malo, Coche et Vielmanay[22].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2021, la commune comptait 139 habitants[Note 2], en évolution de −14,72 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Église Saint-Sulpice d'architecture gothique qui a été retouchée en 1820, conservant un chœur et une chapelle gothiques. La toiture du porche forme une coupole demi-circulaire tout à fait originale. Ouverte tous les jours[27].
Civils
Anciens lavoirs.
Vieille maison à colombages dans le bourg, près de la mairie.
On peut aussi voir quelques traces d'une ancienne voie romaine dans les alentours du village.
Romain Baron (1898-1985) : professeur de lettres, historien local et écrivain, né à Rémilly, hameau de Marcy ; a écrit de nombreuses études sur l'histoire de la commune et de la région.
Jean-Louis Verrier (1915-2001) : peintre né à Marcy ; en 2012, la fille de l'artiste a fait don à la commune de 250 œuvres[28].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
↑Jean-Louis Charton, « Les cloches en 1798, objet de sédition », Blanc-Cassis, no 161, Cercle généalogique et historique Nivernais-Morvan, septembre 2021 (ISSN0291-0810).
↑ a et bAnne Dourneau, « L’école à Marcy au tournant des années 1960 », Bulletin de l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du vieux Varzy, no 31 , 2019.
↑Le poseur est chargé de poser et réparer les rails sur la ligne de chemin de fer.
↑Il s’agit de : Aristide COLAS, Désiré MAURE, Gaston Vincent LIÈVRE, Georges PICARD, Fernand Gaston GILLET, Henri RIGAULT, Alban ROSSIGNOL, Raoul DE GIETER, Paul PITOIS, François Alphonse AUGOIN, Louis Marcel SIMON, Lucien LIÈVRE, Alphonse DUMONT, Henri Émile BOURGEOIS, Jean COUSTILLÉ, Raymond André GILLET, Joseph ARISTIDE, Jean Joseph JACQUIAU, Edmond LAINÉ, Georges MASSON, Gilbert François BACHELIER, Victorin BLOND, Louis ROSSIGNOL et Louis MOUGNE.
Anne Dourneau, « L’école à Marcy au tournant des années 1960 », Bulletin de l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur du vieux Varzy, no 31 , 2019.