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Igreja do Santíssimo Sacramento e Sant'Ana (en) |
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Maria Quitéria de Jesus Medeiros, née le à Feira de Santana et morte le à Salvador, est une militaire brésilienne, héroïne de la guerre d'indépendance. Elle est la première femme à s'être enrôlée dans une unité des forces armées brésiliennes et la première femme à avoir combattu pour le Brésil, en 1823[1],[2].
En 1996, le gouvernement brésilien lui décerne le titre de marraine du cadre complémentaire des officiers de l'Armée de terre brésilienne[3].
En , le gouvernement provisoire recrute dans les grandes propriétés terriennes. Maria Quitéria vit alors dans la propriété de sa famille, où est cultivé du coton et élevé du bétail, dans l'actuelle Feira de Santana. La propriété est de taille moyenne et compte 27 esclaves. Son père n'ayant pas de fils, l'émissaire repart sans recrue, mais Maria Quitéria l'a entendu. Celle-ci s'habille en homme et part en prenant l'uniforme et l'identité de son beau-frère, José Meideros, avec l'aide de sa sœur, Josefa, qui coupe ses cheveux[réf. souhaitée].
Excellente tireuse, elle se fait remarquer sous son identité masculine. Lorsque son père apprend où elle est, il s'y déplace pour la ramener, mais le commandant refuse de la renvoyer après avoir appris sa véritable identité. Paulo Rezzutti (pt), chercheur et écrivain, explique qu'« elle était meilleure tireuse que nombre de recrues »[4].
Une fois découverte, elle est acceptée par ses supérieurs et reçoit l'autorisation de se battre et de s'habiller en femme. Le conservateur et historien de l'art Nathan Gomes précise qu'en , le bataillon demande pour elle du tissu afin qu'elle « se confectionne une jupe d'uniforme », après une période estimée à 5 ou 6 mois[réf. souhaitée].
Elle est rapidement élevée au rang de cadette, c'est-à-dire de future officière[réf. souhaitée].
Le , elle est reçue à Rio de Janeiro par l'empereur Pierre Ier qui la fait chevalière de l'Ordre impérial de la Croix du Sud en remerciement de son audace et de la prise de la capitale de Bahia[réf. souhaitée].
C'est par sa rencontre avec Maria Callcott, peintre et historienne anglaise qui a vécu quelques années au Brésil que nous sont parvenues les principales informations sur Maria Quitéria, via son journal, publié à Londres en [réf. souhaitée].
Le , elle est élevée chevalière de l'Ordre impérial de la Croix du Sud par Pierre Ier[réf. souhaitée].
En , le musée de l'Ipiranga de São Paulo demande à l'artiste Domenico Failutti de faire son portrait à l'occasion des préparatifs du centenaire de l'indépendance. Celui-ci abonde alors la collection du musée[réf. souhaitée].
En , à l'occasion du centenaire de sa mort, Salvador de Bahia érige une statue en son honneur.
En , elle est nommée marraine du cadre complémentaire des officiers de l'armée de terre du Brésil[3].
En , elle entre dans le Livro dos Heróis e Heroínas da Pátria (Livre des héros et héroïnes de la Patrie) du Brésil[réf. souhaitée].