Plusieurs compositeurs ont dédié des compositions à Marie-Aimée Roger-Miclos[5] : Joseph O'Kelly lui dédie une œuvre pour piano, en 1884[6]. Camille Saint-Saëns lui dédie aussi une pièce pour piano, qu'elle présente en première, en 1891[7].
« Elle vient du sud de la France, le pays du feu et de la passion et est une artiste aux qualités intéressantes et non conventionnelles, possédant un sens du rythme fortement marqué, un toucher brillant et incisif et son jeu est marqué avec certitude, ce qui ajoute un charme tonal à la brillance », observe un critique, ajoutant « En tant que pianiste, elle est une diplomate artistique »[12].
Elle enseigne également le piano au Conservatoire de Paris[15]. Le peintre américain George Da Maduro Peixotto fait son portrait en 1893[16]. Elle fait également l'objet d'une médaille, réalisée par l'artiste française Geneviève Granger, exposée en 1909[17].
Marie-Aimée Roger-Miclos s'est mariée deux fois. Son premier mari, Roger, était inspecteur des chemins de fer. Ils se sont mariés en 1881 et il est mort en 1887[2]. C'est à partir de cette date qu'elle se consacre à l'enseignement[3]. Son deuxième mari est le musicien Louis-Charles Battaille, fils de Charles-Amable Battaille. Ils se marient en 1905[3] et il meurt en 1937[18]. Marie-Aimée Roger-Miclos meurt, à Paris, le [1],[19] à l'âge de 91 ans.
↑ a et b« Mme. Roger-Miclos », Le Guide Musical: Revue Internationale de la Musique Et de Theâtres Lyriques, vol. 40, , p. 196-198 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) Axel Klein, O'Kelly : An Irish Musical Family in Nineteenth-Century France, Norderstedt, BoD – Books on Demand, , 496 p. (ISBN978-3-7357-2310-9, lire en ligne), p. 59, 420.
↑(en) Leonard Forrer, Biographical dictionary of medallists : coin-, gem-, and seal-engravers, mint-masters, &c., ancient and modern, with references to their works : B. C. 500-A, vol. 7, Baldwin, , 567 p. (ISBN978-0-906919-10-1), p. 391.