Mario Landi est né à Messine en Sicile. Il fréquente la National Academy of dramatic Arts à Rome, obtenant son diplôme de réalisateur en 1944[3]. Il commence sa carrière au théâtre, en travaillant avec les meilleurs acteurs de son temps, en particulier les protagonistes de "Diogène", cercle culturel de Milan, un point de référence pour le théâtre italien des années 1950[3]. Il fait ses débuts en tant que réalisateur, dans les années 1950, avec le film musical Canzoni per le strade, mais bientôt son intérêt se porte vers la télévision[3] ; il est considéré comme l'un des pionniers de la télévision italienne, pour qui il travaille depuis 1952, lorsque la RAI commence la radiodiffusion expérimentale[3],[4]. De 1955 à 1979, il réalise un très grand nombre de films et de séries, occasionnellement des émissions de variétés, dont une édition de Canzonissima[3],[4]. Il a été moins actif au cinéma, dans lequel il a sporadiquement dirigé quelques films de genre[3].
Les films de Mario Landi n'ont pas été bien reçus. Paolo Mereghetti, auteur de Il Mereghetti, a écrit de Maigret à Pigalle : « la direction est négligée[5] », tandis que pour Giallo a Venezia il a écrit[6] :
« Mérite (ou peut-être ne mérite pas) d'être rappelé comme l'un des thrillers italiens les plus idiots jamais réalisés, un collage de séquences de pornographie douce et de rares écartèlements brutaux qui tombent dans le vide, dans une infantile tentative d'étonner ».
↑ a et bAldo Grasso, Massimo Scaglioni. Enciclopedia della Televisione. Garzanti, 1996 – 2003. (ISBN881150466X).
↑(en) Paolo Mereghetti, Il Mereghetti : Dizionario dei Film 2004, vol. Le schede, Milan, Baldini Castoldi Dalai, , 3755 p. (ISBN88-8490-419-6), p. 1357
« la regia è sciatta. »
↑(en) Paolo Mereghetti, Il Mereghetti : Dizionario dei Film 2004, vol. Le schede, Milan, Baldini Castoldi Dalai, , 3755 p. (ISBN88-8490-419-6), p. 987
« merita di essere ricordato (o forse non lo merita) come uno dei thriller italiani più cretini mai realizzati, collage di sequenze porno-soft e di squartamenti di rara efferatezza che cascano nel vuoto, nel puerile tentativo di stupire. »
↑ ab et c(en) Paolo Mereghetti, Il Mereghetti : Dizionario dei Film 2004, vol. Gli indici, Milan, Baldini Castoldi Dalai, , 3755 p. (ISBN88-8490-419-6), p. 997
↑(en) Stefan Jaworzyn, Shock Xpress : v.2 : Essential Guide to Exploitation Cinema (Vol 2), Titan Books Ltd, , 70, 71, 73 (ISBN1-85286-519-9, lire en ligne)