Marjorie J. Vold

Marjorie J. Vold
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Marjorie J. Vold ( - ) est une chimiste américaine. Ses recherches se concentrent sur les colloïdes et sont récompensées par une médaille Garvan-Olin de l'American Chemical Society en 1967.

Jeunesse et éducation

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Marjorie Jean Young est née le 25 octobre 1913 à Ottawa, en Ontario, et déménage à Mont Hamilton, en Californie, avec ses parents Reynold et Wilhelmine Aitken Young. Son grand-père, Robert Grant Aitken, catalogue les étoiles binaires à l'Observatoire Lick, et son père y travaille également comme astronome[1]. Young fréquente l'Université de Californie à Berkeley pour des études de premier cycle et des cycles supérieurs, obtenant son doctorat en 1936. Elle fait des études postdoctorales à l'Université Stanford[2].

Vold déménage dans le sud de la Californie en 1941. Elle travaille comme chimiste pour Union Oil Company pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1947, elle est associée de recherche à l'Université de Californie du Sud et, de 1958 à 1974, elle est professeur auxiliaire. Ses recherches se poursuivent jusqu'à la fin de sa vie, alors qu'elle travaille depuis un lit d'hôpital sur son dernier article sur les prémicelles[3].

En 1964, Vold et son mari sont les auteurs de Colloidal Chemistry, un texte de référence largement utilisé. Marjorie Vold reçoit la Médaille Garvan-Olin de l'American Chemical Society en 1967, pour son travail de pionnier dans les modèles informatiques de colloïdes[4]. Elle est également nommée l'une des "femmes de l'année" du Los Angeles Times en 1966[5]. Vold reçoit une bourse Guggenheim pour enseigner aux Pays-Bas en 1953-1954, la seule femme chimiste à avoir obtenu cet honneur entre 1940 et 1970[6],[7]. En 1957, Vold est la première femme à s'adresser à l'Indian Institute of Science de Bangalore, en Inde[8],[9].

Vie privée

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Marjorie Young épouse son collègue chimiste Robert D. Vold en 1936. Ils ont trois enfants, Mary, Robert et Wylda, tous nés pendant la Seconde Guerre mondiale[10].

Marjorie Vold reçoit un diagnostic de Sclérose en plaques en 1958 et utilise un fauteuil roulant à partir du début des années 1960[11]. Elle est décédée des complications de la maladie en 1991, à l'âge de 78 ans.

Références

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  1. Millman, « Reynold Kenneth Young, 1886-1977 », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 72,‎ , p. 181–188 (Bibcode 1978JRASC..72..181M)
  2. Sharon Sue Kleinman, "Unpacking the Gender of Chemistry: A Biographical Case Study of Marjorie Vold," Journal of Women and Minorities in Science and Engineering 3(1&2)(1997): 65-75.
  3. Vold, « Obituary. Marjorie Jean Vold, 1913-1991 », Langmuir, vol. 8, no 4,‎ , p. 1234 (DOI 10.1021/la00040a600)
  4. "Playa del Rey Woman Wins Chemistry Medal," Los Angeles Times (October 30, 1966): CS4.
  5. George Getze, "Woman of the Year: Homemakers' Chemist," Los Angeles Times (January 2, 1967): C1.
  6. John Simon Guggenheim Memorial Foundation, Fellows Finder, Marjorie J. Vold.
  7. Margaret W. Rossiter, "1970-2000: A Less than Golden Age for Women in Chemistry?" Women in the Chemical Workforce: A Workshop Report to the Chemical Sciences Roundtable (National Academies Press 2000). (ISBN 978-0-309-07293-9)
  8. "Marjorie Jean Young Vold", in Marilyn Bailey Ogilvie and Joy Dorothy Harvey, eds., The Biographical Dictionary of Women in Science, L-Z (Routledge 2003). (ISBN 978-1-135-96342-2)
  9. "Educators Tell Formula to Ease World Tension," Los Angeles Times (November 17, 1957): A9.
  10. "Marjorie Jean Young Vold," in Marilyn Bailey Ogilvie and Joy Dorothy Harvey, eds., The Biographical Dictionary of Women in Science, L-Z (Taylor & Francis 2000): 1331. (ISBN 978-0-415-92040-7)
  11. Ursula Vils, "Marjorie Vold: Another Laurel on the Family Tree," Los Angeles Times (September 27, 1966): C1.

Liens externes

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