Marolles | |||||
L'école maternelle. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Agglopolys | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Soirat 2020-2026 |
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Code postal | 41330 | ||||
Code commune | 41128 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Marollais | ||||
Population municipale |
719 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 73 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 38′ 55″ nord, 1° 18′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 87 m Max. 117 m |
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Superficie | 9,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Veuzain-sur-Loire | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
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Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Marolles est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Cisse et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, deux sites natura 2000, une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) et un espace naturel sensible, En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 32 en 1988, à 6 en 2000, puis à 4 en 2010.
La commune de Marolles se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 6,9 km de Blois[3], préfecture du département et à 19,3 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[5].
Les communes les plus proches sont[6] : Fossé (2,3 km) , Saint-Bohaire (3,1 km) , Villebarou (3,2 km) , Averdon (4,1 km) , Villerbon (5,3 km) , La Chapelle-Vendômoise (5,6 km) , Saint-Sulpice-de-Pommeray (5,8 km) , La Chaussée-Saint-Victor (6 km) et Saint-Lubin-en-Vergonnois (6,4 km).
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de deux unités de paysage : « la vallée de la Cisse beauceronne » et « la Beauce »[9].
Unique cours d'eau s'écoulant à travers le plateau, la Cisse offre une variété d'ambiances et de milieux : si son cours ligérien prend la configuration d'une vallée à part entière à l'approche de Blois, elle s'allonge à travers des marais herbeux en demeurant proche de l'altitude du plateau. Elle n'est creusée que d'une vingtaine de mètres entre Pontijou (commune de Maves) et Saint-Bohaire. Elle s'écoule sur une trentaine de kilomètres avant de rejoindre la vallée de la Loire, et en parcourt plus d'une dizaine en Beauce[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 87 mètres à 117 mètres[12],[13].
La commune est drainée par la Cisse (0,032 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 29,56 km de longueur totale[14].
La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 658 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 8 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[23].Un espace protégé est présent sur la commune : les « Vallées de la Grand-Pierre et de Vitain », une réserve naturelle nationale dont l'intérêt réside principalement dans la mosaïque des milieux qui la compose. Par ailleurs, les habitats d'intérêt européen, qui représentent environ 40 % de sa surface, suivent un gradient d'humidité allant des milieux aquatiques dans les vallées aux pelouses sèches sur le plateau. Enfin, les inventaires ont permis de recenser environ 2 900 espèces de faune et de flore dont 6 à 7 % sont patrimoniales[24].Il présente une superficie de 326,78 ha[25].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[26]. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants[27] :
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Marolles comprend une ZNIEFF[30] : les « Pelouses de la Grand Pierre et de Vitain » (326,37 ha)[31].
Dans le cadre de sa politique environnementale, le Conseil départemental labellise certains sites au patrimoine naturel remarquable, les « espaces naturels sensibles », dans le but de les préserver, les faire connaître et les valoriser. Vingt-six sites sont ainsi identifiés dans le département dont un situé sur le territoire communal : la « Réserve naturelle nationale des Vallées de la Grand Pierre et de Vitain », un ensemble de pelouses calcicoles présentant un intérêt préhistorique[32].
Au , Marolles est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[33]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].
Selon l'Insee, Marolles est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 4],[5],[36].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (93,9 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (76,3 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), forêts (15,5 %), zones urbanisées (5,1 %)[14]. zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[14]. mines, décharges et chantiers (0,5 %)[14].
L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Marolles, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[37].
La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[38].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme en révision[39]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [40].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marolles en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,6 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Marolles[41] | Loir-et-Cher[42] | France entière[43] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,8 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 5,4 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Marolles est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque industriel et le risque nucléaire[44],[45].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[44]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[46]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[47]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[48].
Appro-Service, filiale du groupe Actura, est spécialisée dans l'agrofourniture, est une entreprise de statut Seveso seuil haut[49]. À ce titre, en cas d'accident, elle représente un risque majeur pour l'environnement qui doit être pris en compte dans les documents d'urbanisme. Un Plan de prévention des risques technologiques a été élaboré et approuvé à cet effet[50].
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[51],[52].
Le nom de la localité est attesté sous les formes de Maieroliis en 1100[53] ; Marolle en 1740[54].
Diminutif du latin classique materia, bois. Le bas latin materiola bois de construction aboutit régulièrement à marolle, avec la sonorisation de la consonne sourde intervocalique t en d, puis sa disparition.
Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[55], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Marolles devient formellement « commune de Marolles »[55],[56].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[56]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[57],[58]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[57]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[59]. Marolles est alors rattachée au canton de Blois-Est et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[60],[56],[61]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un centre de rassemblement des étrangers se trouve dans le hameau de Villemalard : y sont passés, notamment, en tant que « ressortissants allemands », de nombreux réfugiés antinazis, souvent juifs, par exemple, Heinrich Blücher, Horst Rosenthal et Erich Cohn-Bendit.
À la fin des années 1940, le sculpteur Jean Touret (1916-2004), à qui l'on doit entre autres le maître-autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris, crée à Marolles une association d'artistes et d'artisans nommée " Atelier de Marolles ". Assurant la direction artistique de l'ensemble, Jean Touret y promeut un style très épuré, voire austère, qui n'est pas sans rappeler le design danois ou de l'Allemagne du nord, mêlant l'héritage rustique et les hardiesses de l'art contemporain. Les formes massives, le chêne travaillé à la gouge, les pentures apparentes en fer forgé sont une des caractéristiques du style que Touret réussit à imposer à l'équipe qui, dans des ateliers par ailleurs indépendants, travaille sous sa houlette. On retiendra particulièrement les noms du ferronnier, Henri Vion, du vannier Edmond Le Flohic, dit Monmond, du menuisier Maurice Leroy, et de Manuel Gold, potier. La présence de l'ébéniste-écrivain Isidore Bernhart, parfois invoquée, semble n'avoir été qu'occasionnelle et de courte durée. L'Atelier de Marolles, après avoir fait l'objet d'une importante exposition au musée de Blois en 1958, s'étiolera et finira par disparaître après le départ de Jean Touret (1964).
La commune de Marolles est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [62].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[63] et à la Première circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[64].
Le conseil municipal de Marolles, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[65] avec listes ouvertes et panachage[66]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[67].
L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[70].
Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[71]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Fosse qui assure le service en régie[72].
En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Marolles est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[73]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[74] : « Les Terres Blanches », un équipement utilisant la technique par décantation et lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 720 EH , mis en service le [75].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[77].
La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[78].
En matière de justice, Marolles relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[79], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[80].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[82].
En 2021, la commune comptait 719 habitants[Note 5], en évolution de −2,57 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 716 habitants.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,4 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 365 hommes pour 353 femmes, soit un taux de 50,84 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Marolles selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[87] :
total | % com (% dep[88]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 42 | 100,0 (100) | 33 | 7 | 2 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 3 | 7,1 (11,8) | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 3 | 7,1 (6,5) | 0 | 2 | 1 | 0 | 0 |
Construction | 3 | 7,1 (10,3) | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 30 | 71,4 (57,9) | 26 | 3 | 1 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 9 | 21,4 (17,5) | 8 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 3 | 7,1 (13,5) | 1 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (30 entreprises sur 42)7,1 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 42 entreprises implantées à Marolles en 2016, 33 ne font appel à aucun salarié, 7 comptent 1 à 9 salariés et 2 emploient entre 10 et 19 personnes
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[89]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[90]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 15 en 1988 à 6 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 34 ha en 1988 à 100 ha en 2010[89]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Marolles, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[89] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 15 | 6 | 4 |
Travail (UTA) | 18 | 7 | 5 |
Surface agricole utilisée (ha) | 516 | 341 | 398 |
Cultures[91] | |||
Terres labourables (ha) | 512 | 340 | 397 |
Céréales (ha) | 359 | 247 | 255 |
dont blé tendre (ha) | 232 | 124 | 87 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 30 | s | s |
Tournesol (ha) | 61 | s | s |
Colza et navette (ha) | 65 | s | 83 |
Élevage[89] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 29 | 7 | 8 |
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[92] et les volailles de l’Orléanais[93],[94].