Ambassadeur du Royaume-Uni aux Émirats arabes unis (d) | |
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Francis Kennedy (d) Patrick Fairweather (en) |
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Marrack Goulding, né le à Plymouth et mort le , est un diplomate britannique au service des Nations unies.
Marrack Goulding étudie à Londres puis au Magdalen College d'Oxford où il suit les cours de Literae Humaniores (lettres classiques et humanités).
Goulding embrasse la carrière diplomatique en 1959 et est en poste à l'ambassade du Royaume-Uni au Koweït de 1961 à 1964, avant de revenir à Londres où il travaille au sein du bureau des Affaires étrangères et du Commonwealth, le Foreign Office. En 1968, il prend la tête de la mission diplomatique britannique à Tripoli en Libye et plus tard travaille à l'ambassade du Caire en Égypte.
Après un nouveau séjour à Londres, au Foreign Office puis au bureau du Cabinet, il travaille à l'ambassade de Lisbonne au Portugal en 1977, puis à partir de 1979, il est en poste à la mission britannique auprès de l'ONU à New York. Entre 1983 et 1985, il est ambassadeur auprès de l'Angola et de Sao Tomé-et-Principe.
En , il devient sous-secrétaire général de l'ONU, sous le mandat de Javier Pérez de Cuéllar. Il dirige les opérations de maintien de la paix et en 1992, à la création du Département des opérations de maintien de la paix (DOMP) par Boutros Boutros-Ghali, il devient le premier secrétaire général adjoint responsable de ce département. Il occupe le poste jusqu'en , date à laquelle il est remplacé par Kofi Annan. Entre 1993 et 1996, il est secrétaire général adjoint aux affaires politiques[1] À partir de 1993, il était responsable pour les missions de préservation de la paix dans 13 pays, notamment la Yougoslavie, l'Angola et le Mozambique[2].
Après ses travaux au sein du secrétariat général de l'ONU, Marrack Goulding signe en 2004, avec 52 diplomates britanniques, une lettre de critique de la politique du Royaume-Uni à l'égard du Moyen-Orient.
Critique également de l'intervention militaire américaine en Irak, il a plaidé pour la mise en œuvre d'une force de sécurité dans laquelle les pays arabes seraient représentés sous l'égide de l'ONU.