Martha Black | |
Fonctions | |
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Députée à la Chambre des communes | |
– (4 ans, 5 mois et 11 jours) |
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Élection | 14 octobre 1935 |
Circonscription | Yukon |
Législature | 18e |
Groupe politique | Indépendante |
Prédécesseur | George Black |
Successeur | George Black |
Biographie | |
Nom de naissance | Martha Louise Munger |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chicago (Illinois, États-Unis) |
Date de décès | (à 91 ans) |
Lieu de décès | Whitehorse (Yukon, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Indépendante |
Conjoint | George Black |
Profession | Naturaliste |
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Martha Louise Black, née Munger, le à Chicago et morte le à Whitehorse au Yukon (Canada), est une naturaliste et femme politique canadienne.
Elle est députée de la circonscription fédérale du Yukon à la Chambre des communes du Canada de 1935 à 1940.
Martha Louise Munger naît le à Chicago dans l'Illinois[1]. Elle immigre au Canada pendant la ruée vers l'or du Klondike[2].
En 1935, elle est élue dans la circonscription fédérale du Yukon et devient ainsi la deuxième femme, après Agnes Macphail, à siéger à la Chambre des communes du Canada. Elle s'était présentée à l'élection à la suite de la maladie de son mari, George Black. À la Chambre des communes, elle plaide pour les services de santé publique, les programmes concernant la jeunesse, l'amélioration des conditions de vie des aveugles, la construction de la route de l'Alaska, la protection des oiseaux migrateurs et la préservation de la nature[2].
Martha Black s'intéresse à la flore du Yukon et est membre de la Royal Geographical Society. En 1946, elle est nommée officière de l'Ordre de l'Empire britannique[3] pour sa contribution sociale et culturelle au Yukon.
Elle meurt le à Whitehorse au Yukon (Canada)[4].
Un mont de la chaîne Saint-Élie et un brise-glace léger de la Garde côtière canadienne mis en service en 1985 portent son nom[5]. Un timbre à son effigie est émis en 1997[6].