Le match-play (ou partie par trous) est une formule de calcul de score au golf (différente du stroke-play [ou partie par coups]). Il est décrit à la règle 2 des règles de golf. Dans les tournois professionnels masculins de golf, peu de tournois sont organisés selon cette formule. On peut citer la Ryder Cup qui oppose une équipe américaine à une européenne, la President Cup entre une équipe américaine et une équipe du reste du monde (non européenne) ou encore le championnat du monde de match-play.
Parmi les épreuves féminines en match-play on peut citer la Solheim Cup, équivalent féminin de la Ryder Cup. Le PGA Championship, un des 4 tournois majeurs, qui était à l'origine un tournoi de match-play, est devenu stroke-play en 1958.
Contrairement au stroke-play, qui a pour unité le coup, l'unité de score du match-play est le trou. À chaque trou peut être gagné un point. Le golfeur qui a le plus petit score sur un trou gagne un point. Si des golfeurs sont à égalité, alors le trou est considéré comme partagé.
Une partie jouée en match play n'oppose que deux adversaires, joueurs ou équipes. Au début du jeu, les scores sont à zéro. Les scores sont enregistrés dans le sens où un joueur mène devant un autre joueur. Par exemple, si un joueur A a remporté 3 trous, et que le joueur B a remporté un trou et qu'ils en ont partagé 2 (ou plus), on dit que le joueur A mène la partie, par « 2-up » (3 trous gagnés moins 1 trou perdu). Si par contre, on lit le score du joueur mené, on dira qu'il est "2-down".
Un joueur qui mène par N trou(s) avec N trou(s) restant à jouer est déclaré « dormie », ce qui signifie qu'il n'a besoin que d'un trou à égalité pour gagner le match (ou inversement, que son adversaire doit remporter tous les trous restant à jouer pour partager le match, faire en quelque sorte match nul, mais ne pourra plus le gagner).
La partie est finie du moment que le joueur qui perd (qui est N down) ne peut plus rattraper le joueur qui mène (qui est N up).
Le score final en match-play peut être déclaré de 3 façons :