Maubec | |||||
L'église paroissiale Saint-Orens. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Tarn-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Castelsarrasin | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Lomagne Tarn-et-Garonnaise | ||||
Maire Mandat |
Jean-Claude Ferradou 2020-2026 |
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Code postal | 82500 | ||||
Code commune | 82106 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
144 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 48′ 37″ nord, 0° 55′ 04″ est | ||||
Altitude | 114 m Min. 109 m Max. 192 m |
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Superficie | 12,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Beaumont-de-Lomagne | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Tarn-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Maubec est une commune française située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Lomagne, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de vicomté, surnommée « Toscane française ».
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Gimone, le Sarrampion, le Brounan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Maubec est une commune rurale qui compte 144 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 637 habitants en 1821. Ses habitants sont appelés les Maubecois ou Maubecoises.
Commune de Lomagne qui domine les vallées du Sarrampion et de la Gimone ; elle est limitrophe des départements de la Haute-Garonne et du Gers.
Les communes limitrophes sont Marignac, Brignemont, Avensac, Sarrant, Solomiac, Le Causé, Faudoas et Goas.
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par la Gimone, le Sarrampion, le Brounan, un bras de la Gimone, un bras de la Gimone, Riou Loungo, le ruisseau de Goudan, le ruisseau de la Mayré, le ruisseau d'en Cazeneuve, le ruisseau des Peyrets, le ruisseau de Vermillot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[3],[Carte 1].
La Gimone, d'une longueur totale de 136 km, prend sa source dans la commune de Saint-Loup-en-Comminges et s'écoule du sud vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelferrus, après avoir traversé 54 communes[4].
Le Sarrampion, d'une longueur totale de 25,4 km, prend sa source dans la commune de Monferran-Savès et s'écoule du sud vers le nord. Il se jette dans la Gimone sur le territoire communal, après avoir traversé 14 communes[5].
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,9 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ste-Anne », sur la commune de Sainte-Anne à 8 km à vol d'oiseau[8], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 676,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −14 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[13] : le « plateau de Hérrin et de Garros » (28 ha)[14] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[13] : le « cours de la Gimone et de la Marcaoue » (3 085 ha), couvrant 60 communes dont cinq dans la Haute-Garonne, 37 dans le Gers, une dans les Hautes-Pyrénées et 17 dans le Tarn-et-Garonne[15].
Au , Maubec est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,5 %), prairies (4,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
La D 928 (référence du département du Gers) passe à l'ouest du village.
Le territoire de la commune de Maubec est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Gimone et le Sarrampion. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1996, 1999, 2005, 2013, 2014 et 2018[20],[17].
Maubec est exposée au risque de feu de forêt. Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[22].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 101 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 101 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
La commune est en outre située en aval du barrage de la Gimone, un ouvrage de classe A[Note 5] situé dans les départements de Haute-Garonne et du Gers sur la rivière Gimone et disposant d'une retenue de 25 millions de mètres cubes[27]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].
En 2021, la commune comptait 144 habitants[Note 6], en évolution de +1,41 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 5] | 6,3 % | 9 % | 6,1 % |
Département[I 6] | 8,4 % | 10,2 % | 10,3 % |
France entière[I 7] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 83 personnes, parmi lesquelles on compte 76,8 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 6,1 % de chômeurs) et 23,2 % d'inactifs[Note 7],[I 5]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 8]. Elle compte 24 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 31 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 59, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,9 %[I 9].
Sur ces 59 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 20 travaillent dans la commune, soit 34 % des habitants[I 10]. Pour se rendre au travail, 74,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 11].
13 établissements[Note 8] sont implantés à Maubec au [I 12]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 38,5 % du nombre total d'établissements de la commune (5 sur les 13 entreprises implantées à Maubec), contre 29,7 % au niveau départemental[I 13].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 28 | 18 | 14 | 8 |
SAU[Note 9] (ha) | 963 | 930 | 930 | 798 |
La commune est dans la Lomagne, une petite région agricole située dans le sud-ouest du département de Tarn-et-Garonne[33]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (28 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 798 ha[35],[Carte 6],[Carte 7].
Village fortifié classé Monument Historique. Vestiges de remparts restaurés. Église fortifiée du XIe, brûlée par les Protestants en 1590, restaurée en 1595, et aux XIXe et XXe siècles. Les villageois de Maubec furent massacrés lors du siège de 1590 par les catholiques. Trois autres églises existaient dans la commune de Maubec : Notre-Dame de Bazac (disparue au XVIe siècle), Saint-Pierre de Taupiac et Saint-Orens d'Encorde (disparues à la Révolution)[36].