Naissance |
Munich, Allemagne |
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Décès |
(à 89 ans) Munich, Allemagne |
Activité principale | Chef d'orchestre |
Style |
Big band |
Activités annexes | Saxophoniste |
Années d'activité | 1945-2015 |
Éditeurs | Polydor |
Formation | Hochschule für Musik und Theater München |
Descendants | Max Greger junior |
Distinctions honorifiques |
Officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne Ordre bavarois du Mérite |
Max Greger (né le à Munich, mort le dans la même ville) est un saxophoniste et chef d'orchestre allemand de jazz.
Ses parents tiennent une boucherie. En 1936, son grand-père lui donne un accordéon. Il apprend la clarinette et le saxophone à la Hochschule für Musik und Theater München.
Max Greger, alors âgé de 18 ans, est enrôlé dans l'armée en 1944 jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Peu de temps après la fin de la guerre, il fut l'un des premiers Allemands à jouer dans les mess américains. Avec son compagnon de longue date, Hugo Strasser, il devient l'un des pionniers de la scène du swing et du jazz allemands d'après-guerre. En 1948, il fonde son premier ensemble, qui devient plus tard un octet. Très tôt, il réussit à jouer avec des grands du jazz tels que Woody Herman, Stan Kenton et Lionel Hampton. Au cours de la journée, il joue principalement du schlager et de la volkstümliche Musik pour le Bayerischer Rundfunk avec l'Enzian-Sextett et le soir dans le Max-Greger-Sextett, du swing et du jazz dans les clubs américains. Plus tard, il est dans le groupe du trompettiste Charly Tabor et se trouve ainsi notamment avec Louis Armstrong et Duke Ellington.
En 1959, Max Greger mène le premier groupe occidental à faire une tournée de cinq semaines en Union soviétique, où il se produit avec Maria Hellwig et Udo Jürgens. Au total, il y a 36 concerts à guichets fermés.
Il refuse pendant longtemps d'être indépendant. Pour la fondation de la ZDF, il se déclare prêt en 1963 à signer un contrat à la tête d'un big band. Jusqu'en 1977, le chef a un contrat à durée indéterminée avec la ZDF. Greger est un invité régulier des principaux spectacles de la ZDF, tels que Vergißmeinnicht, Der goldene Schuß, 3 mal 9 ou Musik ist Trumpf.
Son groupe est le seul orchestre allemand à jouer le Deutschlandtag à l'Exposition universelle de 1970 à Osaka, au Japon. En 1971, il est à côté de Beppo Brem, Joachim Fuchsberger et Helga Anders dans la comédie télévisée de Kurt Wilhelm, Olympia-Olympia.
En 1986, Greger fête ses 60 ans à la ZDF avec un "super groupe" comprenant Hazy Osterwald, Paul Kuhn, Hugo Strasser et James Last. En 1992, il est chef invité lors de manifestations publiques et de productions en studio du SWR Big Band. De 2002 à un mois avant son décès, il participe à des tournées en Allemagne, aux côtés de son fils Max (né en 1951), Hugo Strasser, Paul Kuhn.
En 1992, un tragique accident se produit au cours duquel le beau-frère de Greger est tué. Alors qu'ils travaillent tous les deux dans un garage automobile, Greger lâche la pédale de frein, la voiture automatique se met en marche et écrase le beau-frère. Greger ne fait pas l'objet d'un procès pour cet homicide involontaire.
Max Greger fête ses 80 ans avec une tournée en Allemagne, qui débute le au Gasteig de Munich.
Dans la nuit du , Max Greger meurt d'un cancer à Munich. Un mois avant, le , Max Greger donne son dernier concert au Brunnenhof à Munich. Il retrouve son fils Max Greger junior, son petit-fils Max III (né en 1982) et son vieil ami Hugo Strasser sur scène.
Le , Max Greger a été enterré au Waldfriedhof Grünwald. Lors de la cérémonie commémorative, son compagnon et ami de longue date, Hugo Strasser, joue le classique des Beatles Yesterday devant un cercueil fermé avant un discours de son petit-fils Maxi Greger. Pendant les funérailles, le trompettiste Felice Civitareale entonne Il Silenzio.
De 1963 à 1977, Max Greger dirige son propre big band, avec lequel il enregistre plus de 3 000 titres différents. Le répertoire va du schlager au jazz.