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Médecin écrivain, psychiatre, philosophe, écrivain |
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Max Picard, né le à Schopfheim (Allemagne) et décédé le à Sorengo (Suisse), est un médecin, écrivain et philosophe suisse.
Né le 5 juin 1888 à Schopfheim, un village allemand à la frontière de la Suisse, Max Picard fait des études de médecine et reçoit son doctorat en 1911. Peu satisfait des orientations positiviste et darwinienne que prend la médecine à son époque il s'en éloigne dès 1915 pour se tourner vers la philosophie. En 1919 il s’établit en Suisse, d'abord à Locarno puis à Brissago.
En 1929 il publie Le visage humain et en 1934: La fuite devant Dieu. Il devient l'ami de Gunter Böhmer à la fin des années 1930[1]. Il s'est converti au catholicisme du judaïsme en 1939[2].
Rencontré une première fois en 1947 Gabriel Marcel devient un ami avec lequel Max Picard entretient une correspondance suivie (publiée en 2006[3]). Le philosophe français préface la première traduction française du Monde du silence paru aux P.U.F. en 1953[4], Il avait reçu le prix Johann-Peter-Hebel en 1952.
Emmanuel Levinas salue l'ensemble de son travail dans son ouvrage Noms propres (1976) et John Maria Oesterreicher lui consacre un livre, Max Picard, Les Visages de l'amour paru aux éditions Ad Solem en 2005.