Maxey-sur-Meuse est un village du Nord-Ouest vosgien, à 13 km de Neufchâteau, 34 km de Toul, 39 km de Commercy et 51 km de Nancy.
La Meuse coule à Maxey où elle reçoit les eaux du Vair, du ruisseau des Roises et de deux petits ruisseaux, celui du Vau et celui de Blanchonrupt. La présence de tous ces cours d’eau favorise la pêche.
La commune se compose de 25,56 hectares de territoires artificialisés (2,34 %), 430,59 hectares de territoires agricoles (39,50 %) et 634,18 hectares de forêts et milieux semi-naturels (58,18 %)[1].
La commune est située dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le Vair, le ruisseau des Chaudrons, le ruisseau des Roises, Noue du Pont de Pagny, le ruisseau de Blonchonrupt et le ruisseau du Vau[9],[Carte 1].
Le Vair, d'une longueur totale de 65,3 km, prend sa source dans la commune de Dombrot-le-Sec et se jette dans la Meuse sur le territoire communal, en limite avec Greux, après avoir traversé 23 communes[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rollainville », sur la commune de Rollainville à 10 km à vol d'oiseau[14], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,2 °C, atteinte le [Note 1],[15],[16].
Au , Maxey-sur-Meuse est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Neufchâteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[20]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (55,9 %), terres arables (20,8 %), prairies (18,6 %), zones urbanisées (2,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
À partir de l'été 2021, l’aéroport d’Épinal-Mirecourt est devenu le "pélicandrome"[25] de la Zone Est et servira ainsi de base de ravitaillement et d’intervention pour les avions bombardiers d’eau connus sous le nom de Dash 8.
La première mention du toponyme de Maxey-sur-Meuse remonterait à 1097. Le , les élus de Langres rendent une sentence par laquelle, en conséquence de lettres-patentes du roi Charles VII, du , qui déclarent les habitants de Maxey de même condition et franchise que ceux de Bar, ils les déchargent des tailles, aides et gabelles imposées sur eux par les officiers du roi[27].
Les seigneurs du ban de Maxey adressèrent, le , une requête au comte de Vaudémont pour obtenir la permission d'établir un prévôt au ban de Maxey à la place des quatre maires ; on n'en connaît pas la suite.
Les habitants de Maxey devaient annuellement, pour droit de garde, un resal d'avoine et une poule par conduit.
Au XVIe siècle, Maxey-sur-Meuse est partagée entre la prévôté lorraine de Châtenois et Neufchâteau, la prévôté barisienne de Gondrecourt et la châtellenie champenoise de Montéclaire. L'ensemble fut attribué au duc de Lorraine par l'article XVI du traité du et compris, aux termes de l'édit de juin 1751, dans le bailliage de Neufchâteau.
L'église, sous le vocable de l'Assomption, relevait du diocèse de Toul, doyenné de Neufchâteau. La cure était à la collation de l'abbé de Saint-Mansuy de Toul et au concours. Un tiers des dîmes était au curé, les deux tiers aux religieux de Saint-Mansuy, sauf l/9e que percevait le seigneur de Ruppes.
De 1790 à l'an X, Maxey-sur-Meuse fait partie du canton de Ruppes.
La mairie a été construite en 1880, l'école des garçons en 1860 et l'école des filles en 1858.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2022, la commune comptait 216 habitants[Note 3], en évolution de −6,9 % par rapport à 2016 (Vosges : −2,96 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La motte castrale située derrière le chevet de la chapelle de Beauregard, sur un éperon, dominant la vallée de la Meuse. La motte ronde fossoyée a une plate-forme de 15 3 de diamètre[50].
Maître Guinot, notaire, président du conseil de fabrique[56].
Raymond Beigue, maire de Maxey-sur-Meuse de 1947 à 1974 et conseiller général du canton de Coussey de 1970 à 1985, instituteur-apiculteur, grand résistant.
Gérard Vinet, poète latin du XVIe siècle, est né à Maxey-sur-Meuse[57].
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 734 - Maxey-sur-meuse.
↑Gérard Vinet, Mémoire Sur La Lorraine et Le Barrois, Suivi de La table alphabétique et topographique des lieux, Durival (auteur), Éditeur : Henry Thomas. Date de parution : 1753. L'article d'Alain Cullière "Un hymne scolaire à saint Nicolas (1587)" (Le Pays lorrain, 2009, p. 337-343) est entièrement consacré à la vie et à l'œuvre de Gérard Vinet.