Maxime de Tyr est né à Tyr, en Phénicie, vers 125. Il mena d'abord une existence d'orateur itinérant. À Athènes, il rencontra sans doute Arrien, peut-être en 147 ou 148. Il vint à Rome sous le règne de Commode (180-192). Il est mort vers 185.
« Adversaire des épicuriens contemporains, il répand des thèses platoniciennes et prépare le néoplatonisme » (J.-P. Dumont). On l'a présenté comme un philosophe platonicien, plus exactement médio-platonicien, mais on ne saurait ainsi réduire sa pensée. « Il croyait à un dieu suprême et invisible, à la divinité de l'âme et aux démons, instruments de la Providence » (Grand Larousse du XIXe s.).
Sermones e graeca in latinam linguam versi, Cosmo Paccio Archiepiscopopo Florentino interprete, ex castigatione G. Alberti Picti, Parisiis, 1554.
Traitez qui sont quarante et un discours profondément doctes et grandement éloquens: De nouveau mis en François (par N. Guillebert). Première édition, Rouen, Osmont, 1617.
Dissertations de Maxime de Tyr, philosophe platonicien, traduites sur le texte grec, avec des notes critiques, historiques et philosophiques par J.J. Combes-Dounous, À Paris : chez Bossange, Masson et Besson, 1802 (an XI).
Hobein H., Maximi Tyrii Philosophumena, Teubner, Leipzig, 1910.
Trapp M. B., Maximus Tyrius. Dissertationes, Teubner, Leipzig, 1994 (ISBN978-3815415351)
Maxime de Tyr. Choix de conférences., texte établi par M. Trapp, introduit, traduit du grec et annoté par Brigitte Pérez-Jean et Frédéric Fauquier, Paris, Les Belles Lettres, 2014 (ISBN978-2-251-33974-0)
(de) K. Meiser, Studien zu Maximos Tyrios, Munich, 1909.
G. Soury, Aperçus de philosophie religieuse chez Maxime de Tyr, Thèse, Paris, 1942.
F. Fauquier / B. Pérez-Jean (sous la dir.), Maxime de Tyr, entre rhétorique et philosophie au IIe siècle de notre ère, Montpellier, Presses Universitaires de la Méditerranée, 2016 (ISBN978-2-36781-214-4)