May-en-Multien | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Meaux | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de l'Ourcq | ||||
Maire Mandat |
Alain Forestier 2020-2026 |
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Code postal | 77145 | ||||
Code commune | 77283 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
904 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 47 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 04′ 20″ nord, 3° 01′ 25″ est | ||||
Altitude | Min. 52 m Max. 149 m |
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Superficie | 19,16 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | may-en-multien.fr/ | ||||
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May-en-Multien est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
May-en-Multien est située à l'extrême nord du département de Seine-et-Marne, à environ 500 mètres de la frontière du département de l'Oise.
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de onze cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 18,08 km[13].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[15].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Changis-sur-Marne à 13 km à vol d'oiseau[16], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,1 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de May-en-Multien comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 1],[20],[Carte 1] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[20], la « vallée de l'Ourcq » (1 434,36 ha), couvrant 4 communes du département[25].
Au , May-en-Multien est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[27]. Cette aire regroupe 1 929 communes[28],[29].
La commune compte 150 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[30] (source : le fichier Fantoir).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), forêts (28,8 %), prairies (7,2 %), zones urbanisées (2,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,8 %)[31].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[34].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[35]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 356 dont 95,8 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 3,3 % d'appartements[Note 5].
Parmi ces logements, 86,8 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 9,3 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,8 % contre 11,7 % de locataires[36] dont, 0,3 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 2,6 % logés gratuitement.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa que Mailus dicitur au VIIe siècle[37] ; Altare de Mallio en 1107[38] ; Altare de Maillio en 1135[39] ; Malliacum vers 1180[40] ; Mailg en 1275[41] ; Malleum en 1353[42] ; Parrochia de Malleo en 1381[43] ; Mail en Mulcien en 1553[44] ; Meil en Mulcien en xvie siècle[45] ; Mai en 1731[46] ; May en l'an IX[47].
May vient du latin Mallum qui signifie le plaid, autrement dit un lieu d’assemblée. « Dès les premiers temps de la monarchie française, May était le siège d’une juridiction importante. Son juge avait le titre de premier gruyer du Valois et tenait ses audiences dans la plaine du Jarrion, en plein champ, entre six gros ormes, au milieu d’un concours considérable de population »[48].
Multien vient du latin pagus Meldianus qui signifie du « pays de Meaux ».
Durant la Première Guerre mondiale, le général Alexandre von Klück se poste en haut du clocher de la ville, et voyant la Tour Eiffel, y fixa son objectif, pour les observations permettant le bombardement de Paris.
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [50],[51].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de May-en-Multien est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [52],[53],[54].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[55]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[52],[56].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [52],[57].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[58].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[60].
En 2021, la commune comptait 904 habitants[Note 7], en évolution de −0,11 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le club de football de la commune est le FC May. Les différentes équipes jouent en vert à domicile et noir à l’extérieur. Le club est engagé dans diverses compétitions :
Le club possède aussi plusieurs équipes pour les plus jeunes des U6/U7 - U8/U9 - U10/U11.
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 309, représentant 901 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 510 euros[63].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 78, occupant 422 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,4 % contre un taux de chômage de 9,6 %. Les 19,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 6,7 % de retraités ou préretraités et 5 % pour les autres inactifs[64].
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 32 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 8 dans la construction, 11 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[65].
En 2019, 7 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 6 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[66].
May-en-Multien est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[67].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[68]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations diminue, passant de 210 ha en 1988 à 199 ha en 2010[67]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de May-en-Multien, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension économique[67],[Note 9] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 5 | 5 | 5 |
Travail (UTA) | 24 | 14 | 14 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 049 | 1 032 | 997 |
Cultures[69] | |||
Terres labourables (ha) | 918 | 891 | 897 |
Céréales (ha) | 581 | 526 | 466 |
dont blé tendre (ha) | 400 | 423 | 376 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 173 | 90 | s |
Tournesol (ha) | 37 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | s |
Élevage[67] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 10]) | 271 | 253 | 159 |