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Cambridge Rindge and Latin School (en) |
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Eberly Family Special Collections Library (d) |
May Sarton, née Eleanore Marie Sarton le à Wondelgem et morte le à York dans le Maine, est une poétesse et romancière américaine d'origine belge.
May Sarton naît Eleanore Marie Sarton le 3 mai 1912 dans le nord de la Belgique, à Wondelgem (Gand)[1],[2]. Sa mère est une artiste d'origine anglaise, Mabel Elwes et son père, historien belge des sciences[1] né à Gand, George Sarton.
À la suite du déclenchement de la Première Guerre mondiale et à l'occupation allemande de la Belgique, sa famille s'expatrie en Angleterre puis aux États-Unis, et s'installe définitivement à Cambridge, dans le Massachusetts, en 1916[1].
May Sarton publie sa première œuvre dans le magazine Poetry en 1929[2], puis se consacre entièrement à l'écriture au milieu des années 1930[1]. Elle écrit des poèmes, des pièces de théâtre, des romans (entre quinze et vingt), des livres pour enfants ou, encore, des essais[3] sur des thèmes tels que le conflit entre le corps et l'esprit, le lesbianisme, ou encore la vieillesse et la mort[2]. Un de ses romans les plus connus est sans doute Mrs. Stevens Hears the Mermaids Singing publié en 1965[1], où elle évoque une écrivaine lesbienne au mitan de sa vie[1]. Elle écrit aussi des récits autobiographiques et mémoires sous forme de journaux qui lui assurent un lectorat fidèle[1].
De retour en Belgique, May Sarton devient amie et apprentie de la poétesse Marie Closset, membre du cercle littéraire libertaire Peacocks[4]. Elle s'en inspire dans son premier roman, The Single Hound, et l'évoque dans ses mémoires A World of Light: Portraits and Celebrations qui traite notamment d'homosexualité féminine[5]. Elles tiennent une correspondance sur plusieurs décennies[6].
May Sarton meurt le 16 juillet 1995, à 83 ans, à York dans le Maine[3].