Elle est aussi professeure de géographie et de gestion des ressources et directrice de l'Institut des sciences de l'information spatiale et terrestre à l'université chinoise de Hong Kong[3].
Elle a découvert le problème du contexte géographique incertain (UGCoP)[3],[6] et le problème de la moyenne de l'effet de voisinage (NEAP)[3],[7].
Ses projets récents examinent les impacts sur la santé de l'exposition environnementale individuelle (par exemple, le bruit, la pollution de l'air, les espaces verts), la protection des données privées géolocalisées à travers le développement d'une enclave de données virtuelles géospatiales (GVDE) et la dynamique spatio-temporelle de la Covid-19[8],[9],[10].
Suivant les travaux de Donna Haraway et contrairement à d'autres géographes féministes (comme Gillian Rose et Alison Blunt), elle prône l'idée, avec Nadine Schuurman, que la cartographie et les technologies géonumériques ne sont pas masculinistes en soi mais seulement du fait de leurs usages. Ce faisant, les géographes féministes devraient selon elles s'en emparer pour en faire des techniques féministes[12].
Leurs travaux montrent aussi que les SIG ne sont pas qu’un outil de recherche quantitatif mais qu'ils ont aussi des potentialités dans les domaines qualitatifs[12].
Mei-Po Kwan est éditrice spécialiste des méthodes, modèles et SIG de la revue scientifique Annals of the American Association of Geographers de janvier 2006 à fin 2017[13].
En 2013, elle fonde l'International Geospatial Health Research Network (IGHRN)[14].
Prix Edward L. Ullman du « Transportation Geography Specialty Group » de l'American Association of Geographers[1] pour avoir « combiné les enjeux théoriques et empiriques de l'accessibilité avec des méthodes de visualisation utilisant des outils de SIG innovants »[16].
Prix E. Willard and Ruby S. Miller de l'American Association of Geographers« pour ses accomplissements scientifiques exceptionnels et ses contributions à la discipline géographique et au-delà »[2],[19].
Citée parmi les Highly cited Researchers (« Chercheuses et chercheurs très cités ») dans le Web of Science dans la catégorie cross-field (« transdisciplinaire »)[25],[26]. Ce classement regroupe les scientifiques ayant publié de nombreux articles très cités et faisant partie des 1% les plus cités dans le Web of Science pour une année et un champ donnés[27].
(en) Mei-Po Kwan, « Space-Time and Integral Measures of Individual Accessibility: A Comparative Analysis Using a Point-based Framework », Geographical Analysis, vol. 30, no 3, , p. 191–216 (DOI10.1111/j.1538-4632.1998.tb00396.x, lire en ligne, consulté le )
(en) Mei-Po Kwan, « Feminist Visualization: Re-envisioning GIS as a Method in Feminist Geographic Research », Annals of the Association of American Geographers, vol. 92, no 4, , p. 645–661 (ISSN0004-5608, DOI10.1111/1467-8306.00309, lire en ligne, consulté le )
(en) Mei-Po Kwan, « Gender and Individual Access to Urban Opportunities: A Study Using Space–Time Measures », The Professional Geographer, vol. 51, no 2, , p. 211–227 (ISSN0033-0124 et 1467-9272, DOI10.1111/0033-0124.00158, lire en ligne, consulté le )
↑(en) Kim et Kwan, « An Examination of People's Privacy Concerns, Perceptions of Social Benefits, and Acceptance of COVID-19 Mitigation Measures That Harness Location Information: A Comparative Study of the U.S. and South Korea », ISPRS International Journal of Geo-Information, vol. 10, no 1, , p. 25 (ISSN2220-9964, DOI10.3390/ijgi10010025)