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Après avoir écrit ses premiers arrangements à l'âge de seize ans pour un orchestre de théâtre elle joue dans l'orchestre de Gerald Wilson de 1944 à 1947 puis dans celui de Count Basie en 1948-49. Elle accompagne Billie Holiday l'année suivante pour rester ensuite dans le big band de Dizzy Gillespie de 1950 à 1954 puis de nouveau en 1956-57. En 1958 elle monte un quintette féminin et en 1959 entre dans l'orchestre de Quincy Jones avec lequel elle tourne en Europe avec le spectacle Free and easy.
Dans les années 1960 elle se consacre à l'enseignement à Harlem et Brooklyn. En 1973 elle se produit avec Randy Weston au Festival de Newport puis part l'année suivante en Jamaïque pour enseigner. A la fin des années 1970 elle revient à New-York et forme un septette de jazz mixte.
Elle est la deuxième femme instrumentaliste à avoir été honorée par le National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master en 1987. Elle est précédée dans l'ordre par la pianiste Cleo Brown cette même année.
National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensée en qualité de Jazz Master en 1987[1] (N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz).
Arrangements seulement, il semble qu'elle joue aussi sur certains morceaux.
1961 : Johnny Griffin With Strings And Brass : White gardenia[2] (LP) ∫ Riverside Records / Riverside RLP-9387 (Rééd. Original Jazz Classics OJCCD 1877-2).
1961 : A1. White Gardenia/ B2. Good Morning, Heartache (EP 45 extrait single) ∫ Riverside Records / Riverside R 4514.
1996 : Central Avenue sounds (histoire oralement recueillie en 1992 et transcrite par écrit). Ce document autobiographique a été publié par l'Université de Californie de Los Angeles avec les références suivantes[15] :
L'artiste Melba Liston y raconte son enfance à Kansas City dans le Missouri. Elle aborde ensuite sa carrière de musicienne à Los Angeles et notamment ses débuts dans les années cinquante. Les thèmes majeurs également développés incluent ses performances scèniques au Lincoln Theatre, son travail avec le Gerald Wilson's band, sa rencontre avec Randy Weston… Elle témoigne aussi, lors des tournées de promotion des albums et des dates de concert, des difficultés à être une femme et à exister, à évoluer en tant que telle au sein de groupe composés souvent uniquement d'hommes.
Collection, ca. 1958-1999 : collection de documents d'archives de Melba Liston; Randy Weston (dépôt conservatoire de 44 boîtes / Library and Archives of the Center for Black Music Research, Columbia College Chicago.)[16]. Cette collecte contient notamment des feuillets de compositions et beaucoup de ses travaux d'arrangements pour d'autres compositeurs. Il y figure aussi des documents conséquents de la période où elle enseigna à la Jamaïque.
↑On retrouvera dans ce recueil de sessions de Dizzy Gillespie chez Verve, Melba Liston sur le titre inédit no 41. You'll be sorry (previously unissued - 2 min 19 s). La session d'enregistrements aux WOR recording studios de New-york est datée du 7 août 1957 Cf. (fr) Notice n° BNF: FRBNF38343631. consultation du 9 septembre 2011.