Sortie | |
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Enregistré |
à , BearTracks Studios, New York |
Durée | 77 min 06 s |
Genre | Metal progressif |
Producteur | Mike Portnoy et John Petrucci |
Label | Elektra Records |
Albums de Dream Theater
Metropolis Part 2: Scenes From a Memory est le cinquième album du groupe de metal progressif Dream Theater. Sorti le , c'est le premier album avec Jordan Rudess (claviers). L'album est la suite de la chanson Metropolis Part 1: The Miracle and The Sleeper, présente sur le deuxième album du groupe, Images and Words.
Nicholas est hanté par des rêves qui l'empêchent de dormir.
Il va donc voir un hypnotiseur, ce dernier exerçant sur Nicholas la technique de la Régression. À travers cet album, on retrouve le voyage du héros à travers sa vie antérieure.
Il découvre ainsi qu'il est la réincarnation de Victoria, une jeune fille assassinée des années auparavant au sein d'une lutte entre deux frères amants rivaux : le sénateur Edward Baynes et Julian.
On apprend sur la chanson One Last Time que Victoria aurait, lors d'une dispute, décidé de quitter Julian alors que celui-ci cherchait des excuses à son comportement irresponsable (addiction aux jeux d'après les bruits de machines de casino sur Home et à la drogue).
Effondrée, celle-ci serait partie se consoler dans les bras d'Edward (le frère). Ils auraient couché ensemble (cris assez explicites vers 8 min 00 s sur "Home") et elle serait retournée vers son amour véritable : Julian. Nicholas comprend alors ce qui s'est vraiment passé : Edward, tombé amoureux de Victoria, a tué le jeune couple et étouffé l'affaire en faisant croire à un meurtre-suicide.
Revenu à lui dans le présent, il rentre chez lui. La fin dramatique apparaît alors : l’hypnotiseur conscient de ses vies antérieures est en fait la réincarnation du frère meurtrier. Il attend Nicholas dans la maison de celui-ci et la fin laisse entendre qu'il le tue une seconde fois.
On retrouve dans cet album de nombreuses références à la chanson « Metropolis Part 1: The Miracle and The Sleeper », dont il est la suite :
No | Titre | Paroles | Musique | Durée |
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1. | Scene One: Regression | John Petrucci | John Petrucci | 2 min 07 s |
2. | Scene Two: I. Overture 1928 | (instrumental) | Dream Theater | 3 min 38 s |
3. | Scene Two: II. Strange Déjà Vu | Mike Portnoy | Dream Theater | 5 min 12 s |
4. | Scene Three: I. Through My Words | John Petrucci | John Petrucci | 1 min 02 s |
5. | Scene Three: II. Fatal Tragedy | John Myung | Dream Theater | 6 min 49 s |
6. | Scene Four: Beyond This Life | John Petrucci | Dream Theater | 11 min 23 s |
7. | Scene Five: Through Her Eyes | John Petrucci | Dream Theater | 5 min 29 s |
No | Titre | Paroles | Musique | Durée |
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8. | Scene Six: Home | Mike Portnoy | Dream Theater | 12 min 53 s |
9. | Scene Seven: I. The Dance of Eternity | (instrumental) | Dream Theater | 6 min 13 s |
10. | Scene Seven: II. One Last Time | James LaBrie | Dream Theater | 3 min 46 s |
11. | Scene Eight: The Spirit Carries On | John Petrucci | Dream Theater | 6 min 38 s |
12. | Scene Nine: Finally Free | Mike Portnoy | Dream Theater | 11 min 59 s |
Cet album a été très bien accueilli par la critique et eut dès sa sortie un succès nettement supérieur à l'album précédent, Falling Into Infinity. Mais la renommée de l'album grandit encore des années après sa sortie en 1999, ainsi l'album a été certifié disque d'or en 2010 par la RIAA et devint ainsi le second disque d'or du groupe. L'album a aussi été nommé 15e meilleur concept-album en 2003 par Classic Rock Magazine[1] et meilleur album progressif de tous les temps par les lecteurs du magazine Rolling Stone en [2]. Il est aujourd'hui considéré comme l'un des meilleurs albums de Dream Theater par les fans.